Les quotidiens burkinabè ont largement commenté, ce mercredi, la situation de crise à l’Office national des télécommunications (ONATEL), objet d’une conférence de presse, la veille à Ouagadougou.
Ainsi, le journal privé Le Quotidien arbore à sa Une les propos du Secrétaire général (SG) du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL), Soulemane So, qui a déclaré lors de la conférence de presse : «Nous ne sommes pas en lutte contre les populations, mais pour nous libérer et libérer les Burkinabè».
Le même quotidien renseigne que le SG du SYNATEL dénonce des fuites des capitaux.
De son côté, Aujourd’hui au Faso, un autre journal privé, mentionne à sa Une : «Crise à l’ONATEL : Le SYNATEL interpelle l’Etat sur ses responsabilités».
Selon ce journal, le mouvement d’humeur des travailleurs l’ONATEL, entamé il y a plus d’une semaine, continue et pourrait même prendre une autre allure.
Le confrère précise que la rencontre avec les médias, hier mardi, a été une occasion, pour le Secrétaire général du syndicat, Soulemane So, de revenir sur la situation de crise qui prévaut à l’ONATEL depuis le 20 septembre dernier, date à laquelle un sit-in a été déclenché et se poursuit toujours.
«L’animateur principal de la conférence de presse dit être conscient des désagréments causés par le mouvement d’humeur. Cependant, il demande l’indulgence des consommateurs qui subissent les désagréments», relate Aujourd’hui au Faso.
Quant au quotidien national Sidwaya, il mentionne en guise de titre: «Sit-in du SYNATEL : Le casse-tête des abonnés TELMOB (Opérateur de téléphonie mobile relevant de l’ONATEL ; Ndlr)».
Dans le même ordre d’idées, le quotidien privé Le Pays affiche: «Grève à l’ONATEL: Consommateurs et revendeurs d’unités de recharge dans l’impasse».
Pour sa part, Notre Temps, informe que pour la privatisation de l’ONATEL, «les travailleurs plaident pour un audit des dix ans d’activités».
Les journaux ont également évoqué la diplomatie, en rapportant la présentation des lettres de créance de deux ambassadeurs nouvellement présents à Ouagadougou.
Ainsi, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche en manchette : «Ambassade de France au Burkina : Ne-y Waoongo (bonne arrivée, en langue nationale mooré, Ndlr), Xavier Lapeyre de Cabanes».
Evoquant cette actualité, Aujourd’hui au Faso laisse lire: «Le Français Lapeyre de Cabanes et la Danoise Ullah Tawiah à Kosyam (présidence du Faso, Ndlr)».
ALK/cat/APA