Les journaux burkinabè ont largement commenté, ce mardi, le mouvement d’humeur des travailleurs licenciés de la société minière Bissa Gold ainsi que des sujets relatifs à la justice.
Ainsi, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, publie une interview du ministre en charge de la Justice, René Bagoro, avec cet extrait qui barre sa Une: «Le dossier Norbert Zongo (du nom du journaliste assassiné en 1998 avec trois autres compagnons, Ndlr) n’est pas mort, il progresse même».
Dans l’entretien, le ministre Bagogo évoque, entre autres, les avantages accordés aux magistrats, l’affaire dite des parcelles de Ouaga 2000, le sort de l’ancien Premier ministre (PM) Yacouba Isaac Zida et la détention de certaines personnalités dont l’ex-PM Luc Adolphe Tiao.
Toujours à propos de justice, Aujourd’hui au Faso, un autre journal privé, parle de «Tout sur l’échec de la liberté provisoire de Me Hermann Yaméogo», avec la photo de l’intéressé à la Une.
Ce journal rappelle, d’emblée que «de nombreux médias avaient annoncé la mise en liberté provisoire, le jeudi 4 août 2016, du président de l’Union nationale de la démocratie et le développement (UNDD), Hermann Yaméogo», avant de relater qu’il n’en fut rien.
Et Aujourd’hui au Faso de se demander: «Où en est-on avec le dossier ?», soulignant qu’une source proche du détenu de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) raconte que tout est fin prêt, après l’accord du juge d’instruction et du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire.
Pendant ce temps, Sidwaya, le quotidien national rapporte que le premier président de la Cour des comptes, Noumoutié Herbert Traoré, en fin de mandat, est allé dire au revoir au ministre de la Justice, Garde des sceaux.
Pour sa part, Le Quotidien évoque la manifestation d’humeur des travailleurs licenciés de la société minière Bisa Gold en tirant: «Les manifestants très remontés contre la société».
En effet, selon le journal, les bureaux de la société minière Bissa Gold ont été pris d’assaut, au cours de la matinée d’hier lundi, par des anciens travailleurs «qui ont annoncé leur ras-le bol par rapport au licenciement non justifié dont ils disent être victimes».
A ce propos, le journal privé Le Pays précise que «les ex-travailleurs (de Bissa Gold) réclament le paiement de leurs droits».
Le confrère renseigne également que les manifestants ont décrété un sit-in de quatre jours pour réclamer leur droits, suite au licenciement qu’ils ont subi en octobre 2015.
«Munis de pancartes, de sifflets et d’écharpes jaunes nouées autour de la tête, ces ex-agents ont demandé à ladite société de se respecter en honorant ses obligations», rapporte Le Pays.
ALK/cat/APA