Près d'un an après les présumées écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibril Bassolé, on reste toujours sans suite de ce dossier qui a failli faire basculer les relations entre Ouaga et Abidjan. L'authentification tant voulue par les deux parties mises en cause tarde à se faire.
Y a-t-il matière à revenir sur l’historique des dossiers judicaires relatifs au coup d’Etat avorté du 16 septembre 2015 ? Assurément non !
Cependant il convient de s’interroger sur certains éléments qui font toujours l’objet de contestation dans la procédure en l’occurrence les supposées écoutes téléphoniques.
Bientôt une année après le début de la procédure judiciaire relative au coup d’Etat du Général Diendéré, la justice militaire du Burkina Faso garde toujours le mystère sur l’authenticité des supposés enregistrements téléphoniques qui sont en sa possession et sur la base desquels le juge d’instruction militaire a procédé, à des arrestations, des inculpations et a même lancé des mandats d’arrêts internationaux.
Le fait-il à dessein ? Ou y a-t-il de réels obstacles à expertiser ces bandes de supposées écoutes téléphoniques qui suscitent aujourd’hui tant de doutes et de contestations ?
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