Élections au Gabon et en RD Congo, intervention au Mali, terrorisme en Libye, relations avec l’Algérie et le Maroc, passé colonial et Françafrique, immigration, islam et burkini… Avant sa tournée ouest-africaine, qui a débuté au Sénégal le 22 septembre, le Premier ministre français a mis les choses au clair.
Il croit encore – ou feint de croire – aux chances d’un candidat de gauche à l’élection présidentielle française de l’an prochain. Et il croit toujours – ou feint de croire – en ses propres chances au cas où François Hollande, finalement, renoncerait à se présenter.
Même si certains de ses amis, résignés, l’invitent à se préserver pour l’échéance suivante, en 2022, Manuel Valls, 54 ans, continue d’évoluer sur un chemin de crête politique, à la fois loyal envers un président dont il assume le bilan et singulier dans ses attitudes et ses déclarations – une singularité qui lui permet d’être, de sondage en sondage, un peu moins impopulaire que celui qui l’a nommé au poste de Premier ministre en 2014, une veille de 1er avril.
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