Les quotidiens burkinabè abordent, ce lundi, divers sujets dominés toutefois par des articles portant sur la gestion du pays par le pouvoir en place et la vie chère.
Ainsi, le quotidien privé Le Pays revient sur un panel organisé, samedi dernier à Ouagadougou, par la Coalition nationale de la lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) en titrant: «Réponses du pouvoir aux attentes des Burkinabè: La CCVC crie à une trahison du peuple».
Notre Temps, un autre quotidien privé, ne dit pas autre chose lorsqu’il arbore à sa Une: «La mémoire des martyrs a été trahie».
Evoquant cette sortie de la Coalition, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, mentionne à sa Une: «Insurrection et résistance au putsch : Une victoire d’Etape selon la CCVC».
D’après les journaux, le premier vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré a souligné lors de la rencontre que deux ans après l’insurrection populaire et une année après la résistance au coup d’Etat manqué, les choses ne sont pas ce qu’elles devraient être.
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya cite les propos du 1ervice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré qui dit, au cours du panel que «le peuple est le seul acteur». Il faisait référence à l’insurrection populaire et à la résistance au putsch manqué.
De son côté, Le Quotidien reprend les propos de Basolma Bazié, l’un des membres de la CCVC, par ailleurs secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) qui estime que «si des gens ont eu l’occasion de traverser des frontières (lors de l’insurrection et du putsch, Ndlr), les nouveaux dirigeants actuels n’auront pas l’occasion».
Quant au quotidien privé Aujourd’hui au Faso, il aborde le sujet sous le titre : «Bilan des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance et putsch: Pour la CCVC, rien n'a changé».
Le même journal a évoqué la conférence de presse animée samedi à Ouagadougou par le mouvement de la société civile Citoyen africain pour la résistance (CAR).
Selon le confrère, au regard de l’insécurité, de l’économie plombée, de l’injustice, du chômage de la jeunesse et du tâtonnement des autorités, «le CAR suggère la dissolution du gouvernement».
Pour sa part, Notre Temps arbore cette manchette: «Gestion de Roch Marc Christian Kaboré: Le CAR veut un gouvernement d’union nationale».
Le Pays rapporte, en première page, ces propos de président intérimaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) : «Que ceux qui nous ont remplacés au pouvoir démontrent au peuple qu’ils peuvent faire mieux que nous».
ALK/cat/APA