Système éducatif : Le rapport du PASEC 2014 validé

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Publié le vendredi 23 septembre 2016 | Sidwaya

Le ministère en charge de l’éducation nationale, en partenariat avec le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) a organisé, le jeudi 22 septembre 2016, à Ouagadougou, un atelier de restitution et de partage des résultats de l’enquête (PASEC 2014).

Les acteurs de l’enseignement primaire ont passé en revue le rapport 2014 du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEME (PASEC). Réunis en conclave, le jeudi 22 septembre 2016, à Ouagadougou, ils ont pris connaissance des résultats de ladite étude, menée en avril-mai 2014, dans 282 écoles. «Ce rapport nous renseigne sur le niveau des enfants sur les six premières années de scolarité», a précisé le directeur général des études statistiques et sectorielles du ministère en charge de l’éducation nationale, Dr François Sawadogo. Le document a mis l’accent sur «deux domaines clés de l’apprentissage que sont la langue et les mathématiques». Il est ressorti que plus de la moitié des élèves burkinabè, en début et en fin@ de scolarité primaire, disposait de connaissances et de compétences «suffisantes», en 2014 pour maîtriser la lecture (56.9%) et les mathématiques (58.8%). Le PASEC 2014 a mis également l’accent sur les facteurs qui contribuent à améliorer la qualité de l’éducation. Il a évalué les performances de dix pays africains francophones. Le Burkina Faso occupe la 2e place. Ce sont les efforts consentis pour renforcer l’encadrement technique, mettre à la disposition des enfants du matériel didactique, la formation continue des enseignants et les réformes des curricula qui ont valu au «pays des Hommes intègres» son rang, foi de M. Sawadogo. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI), Filiga Michel Sawadogo, a dit apprécier «très positivement» les conclusions de l’étude. A l’en croire, l’évaluation périodique du système éducatif burkinabè permet de mettre en relief les forces et les faiblesses et d’identifier les facteurs importants de la réussite scolaire, en le comparant à celui d’autres pays. «Le rapport porte sur un des pans de l’éducation qui est le primaire. Il nous donne des pistes de solutions pour améliorer les niveaux des enfants. Si ça se passe mal au primaire, cela se répercute sur le secondaire et le supérieur», a dit le ministre Sawadogo. Pour lui, le document du PASEC a le mérite d’éclairer les autorités afin que celles-ci prennent les décisions d’améliorer la qualité de l’éducation. Le PASEC 2014 a noté qu’une «proportion importante» d’enfants n’a pas de compétences nécessaires au terme du cycle primaire. Il a aussi dénoncé une mauvaise gestion des redoublants.

Djakaridia SIRIBIE