Audience présidentielle : La CEDEAO promet de régler ses arriérés

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Publié le vendredi 23 septembre 2016 | Sidwaya

© Présidence par D.R
La CEDEAO s’engage à réduire les arriérées de paiement des primes des troupes burkinabè sur les théâtres de maintien de la paix
Présent à New York dans le cadre de la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel Alain de Souza, a été reçu en audience, le mercredi 21 septembre 2016 par le Président du Faso

En marge de la 71e Session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies à New York, le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, mercredi 21 septembre, le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza. Les engagements de l’institution vis-à-vis du Burkina Faso ont été au cœur des échanges.

Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a interpellé, mercredi 21 septembre 2016 à New York, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel Alain de Souza, sur les engagements de l’Organisation sous-régionale vis-à-vis du Burkina Faso. « Nous avons d’abord fait un tour d’horizon des relations entre le Burkina Faso et la CEDEAO. Nos relations se portent vraiment bien », a confié Marcel Alain de Souza. Le président a rappelé à la CEDEAO le fait que cela fera bientôt le deuxième anniversaire de l’insurrection populaire au Burkina Faso et qu’elle s’était engagée à venir au secours de ceux qui ont beaucoup perdu, lors de ces évènements. « Il a attiré notre attention sur le fait que nous devons faire un geste. Nous allons le faire », a-t-il déclaré. Celui-ci a profité de l’occasion pour remercier le président du Faso pour l’appui qu’il a donné aux différentes troupes aussi bien au Mali qu’en Guinée Bissau. « Je lui ai dit qu’incessamment, nous trouverons les moyens pour régler les arriérés que nous devons au Burkina Faso, aussi bien en ce qui concerne le transport des troupes, le matériel militaire, et tout ce qui est dû sous forme de prime aux différentes troupes », a rassuré l’hôte du président Kaboré.

Palma pour la purification de l’eau

Le président de la Commission de la CEDEAO a également indiqué avoir discuté avec Roch Marc Christian Kaboré « d’un sujet très important ». Il s’agit de la purification de l’eau. « La région était en contact avec Israël depuis plus de dix ans. Nous avons été informés qu’il y a des techniques uniques au monde qui se développent pour purifier l’eau qui provient des mines d’or. Beaucoup de cyanure, de mercure et du matériel utilisés font que les animaux meurent en buvant l’eau, les enfants également et parfois même le problème se pose sur les grossesses », a détaillé De Souza. Cette contamination, a-t-il noté, était déjà faite au Ghana et une société travaille ardemment avec ce pays. « Nous avons pris contact avec le Ghana qui a apprécié les résultats du travail de cette société qui arrive à faire en sorte que la nappe phréatique et les fleuves ne soient pas contaminés », a ajouté le Béninois Marcel de Souza. Il s’agit de la société Palma. Celle-ci a été à l’audience pour présenter sa technique et le président Kaboré lui a donné rendez-vous au Burkina, à en croire Marcel Alain de Souza, pour avoir une séance de travail avec les ministres en charge de l’Environnement et des Mines. Ensemble, ils iront voir l’œuvre de Palma au Ghana pour mettre un système au point, destiné à la purification de l’eau au Burkina Faso afin d’assurer la santé des Burkinabè.

Enok KINDO
à New York