Les travaux de la 11eme session de la Commission mixte de coopération Burkina-Taïwan ont débuté ce 22 septembre 2016 à Ouagadougou. Ils permettront aux deux pays de planifier des programmes pour la période 2017-2018, avec un œil attentif sur le Plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel de développement au Burkina Faso.
Lors de la 10e session tenue en juin 2014 Taipei, Taiwan s’était engagé à appuyer l’exécution d’une vingtaine de projets d’un montant de plus de 27 milliards de FCFA. La présente rencontre devrait permettre aux experts des deux pays, selon Rita Agneketom/Bogoré, ministre déléguée chargée de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, «d’évaluer l’état de mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la 10e session et de proposer un nouveau programme de coopération à travers le financement de projets prioritaires pour notre gouvernement.»
En attendant les conclusions de cette évaluation, le vice-ministre des Affaires étrangères de Taïwan, Wu Chih-Chung, estime qu’il y a des motifs de se réjouir. «La plupart des projets ont été mis en œuvre selon le calendrier et ont produit les résultats attendus », assure-t-il. Il ajoute qu’à présent, «la commission identifiera les projets prioritaires parmi les dizaines qui lui sont fournis et proposera un plan de déblocage pour la période 2017-2018 en fonction des fonds disponibles.» D’après Wu Chih-Chung « le gouvernent de Taiwan continue de privilégier les interventions dans le domaine de la santé, de la formation professionnelle, la riziculture, l’environnement ou où les projets se succèdent depuis 1994. »
Le Burkina Faso, pour sa part, souhaite un coup de pouce de l’ile pour la mise en œuvre de son nouveau référentiel de développement. «Le Burkina Faso s’est doté d’un ambitieux Plan national de développement économique et social et nous avons un besoin de financement complémentaire de 5 570 milliards de FCFA. Nous sollicitons l’accompagnement de votre gouvernement et des investisseurs taiwanais par une participation active à la table ronde de mobilisation des ressources financières prévue les 7 et 8 décembre 2016 à Paris», a expliqué Rita Agneketom-Bogoré, ministre déléguée chargée de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, à ses vis-à-vis.
Elle a aussi précisé que «la session qui se tient en ce moment prendra en compte d’autres domaines de coopération. L’économie numérique est également prise en compte cette fois-ci. C’est pour dire que la coopération se traduit concrètement par des actions au bénéfice de nos populations ». A noter que les travaux s’achèvent vendredi.