Au Burkina Faso, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de l'ancien président Blaise Compaoré, se dit victime de « répressions » de la part du pouvoir en place. Conséquence, le congrès extraordinaire du parti qui devait se tenir ce week-end est reporté. Le parti entendait renouveler son organe dirigeant, mais face aux différentes interpellations d'anciens ministres de Compaoré et des cadres du parti, ce congrès extraordinaire a été reporté sine die.
Selon le président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès, l'une des principales causes du report de ce congrès extraordinaire, est « l'acharnement du gouvernement » contre le parti à travers un « faisceau d'actes politico-judiciaires ». Et le CDP donne en exemple l'interpellation d'anciens ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, notamment l'ex-Premier ministre et d'autres cadres du parti.
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