Gabon: l’opposant burkinabè Ablassé Ouédraogo lance un appel au "pardon et à la tolérance"

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Publié le jeudi 22 septembre 2016 | Alerte Info

© aOuaga.com par Séni Dabo
Organisation des élections de 2015 : le chef de l`Etat échange avec la classe politique
Mardi 6 janvier 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a échangé avec la classe politique sur l`organisation des élections au Burkina en 2015. Photo : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement

L’opposant burkinabè Ablassé Ouédraogo, ex-étudiant de l’Université nationale du Gabon et président du parti Le Faso Autrement, a lancé mercredi un appel au "pardon et à la tolérance" à ses "frères et amis gabonais" en leur demandant de "se tendre la main en se parlant directement avec la conviction qu’une sortie de crise (post-électorale) est possible".

"Gabonais de cœur ayant des relations de fraternité avec plusieurs acteurs de la vie politique gabonaise et protagonistes dans la crise post-électorale que vit ce beau pays aujourd’hui, je me dois de lancer un vibrant appel à tous mes Frères et Amis gabonais d’écouter leur cœur qui bat pour leur patrie", a réagi l’ex-Médiateur de l’Union africaine sur plusieurs crises en Afrique et candidat à l’élection du président du Faso du 29 novembre 2015, Ablassé Ouédraogo sur sa page Facebook.

M. Ouédraogo appelle ses "frères et amis gabonais" au "pardon et à la tolérance" et d’"accepter prendre en considération l’intérêt général du peuple en se tendant la main et en se parlant directement avec la conviction qu’une solution de sortie de crise faisant de tous un gagnant est possible".

Il se dit confiant que "les Gabonais aiment le Gabon et ne feront rien pour le détruire".

Après l’annonce de la victoire du président sortant Ali Bongo, à l’élection présidentielle du 27 août, avec 49,80% des voix contre 48,23% pour son adversaire, Jean Ping, de violents heurts ont éclaté à Libreville.

De ces violences plusieurs morts ont été dénombrés, le parlement incendié et de nombreux actes de pillages constatés à Libreville.

Dès le lendemain du scrutin, les principaux candidats, Ali Bongo et Jean Ping, avaient tous les deux revendiqué la victoire.

DZO