Burkina : un ancien ministre de la Sécurité crée un Centre d’études stratégiques en défense et sécurité

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Publié le mercredi 21 septembre 2016 | Xinhua

© aOuaga.com par A.O
Ministère de l`Administration territoriale : Auguste Denise Barry passe le témoin à Youssouf Ouattara
Mercredi 22 juillet 2015. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Alain Thierry Ouattara, a officiellement installé dans ses fonctions de ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), Youssouf Ouattara, en remplacement de Auguste Denise Barry. Photo : Auguste Denise Barry, ministre sortant

L'ancien ministre de la Sécurité sous la Transition, Auguste Denise Barry a créé un Centre d'études stratégiques en défense et sécurité (CESDS), afin de contribuer à la lutte contre l'insécurité, dans un contexte marqué par la montée du terrorisme dans la sous-région.
Ce centre est un "cadre dédié à la synergie des travaux des chercheurs civils, militaires et paramilitaires" afin de contribuer à "l'émergence au Burkina et en Afrique de structures de recherche spécifiquement consacrées aux problématiques de défense et de sécurité, apporter une assistance à la mise en œuvre des stratégies étatiques, non étatiques, institutionnels en matière de défense et de sécurité", a expliqué mardi à la presse, le colonel Denise Barry.
Il s'agit de "concevoir et de proposer des stratégies dont la mise en œuvre contribuera à performer les outils de défense et de sécurité au Burkina et en Afrique", a-t-il dit, insistant sur le caractère apolitique et indépendant de leur structure, montée avec d'autres experts.
La plupart des pays de la bande sahélienne a subi des attaques terroristes, ces dernières années, obligeant les autorités à accentuer la lutte contre l'insécurité, avec l'aide de la France et d'autres pays occidentaux.
En mi-septembre, le nouveau commandant de la force Barkhane, basée au Mali, le général de division, François-Xavier de Woillemont a rassuré à Ouagadougou que les groupes terroristes installés dans le Sahel africain "ne sont plus capables de mener des actions d'envergure" leur permettant de "prendre et de contrôler une ville". Fi