Depuis le lundi 19 septembre, le personnel hospitalier membre du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), observe une cessation partielle de travail de 5 jours. Une grève qui bien évidemment n’est pas sans conséquence sur le bon fonctionnement des activités hospitaliers, comme c’est le cas au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.
Une descente des reporters du journal Sidwaya au l’hôpital Yalgado- Ouédraogo, a permis au media d’indiqué que "le service de santé de l’hôpital tournait au ralenti dans la matinée du 20 septembre 2016 à Ouagadougou ". Le service de communication des grévistes, reconnait aussi, que " le sit-in a bien un impact sur le fonctionnement régulier de l’institution". Puisque, la continuité n’est assurée que par un service minimum.
A l’origine de cette grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), plusieurs mobiles. "Notre sit-in vise essentiellement à réclamer la fin du trouble qui prévaut actuellement au sein de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) et la satisfaction de notre plateforme syndicale", a expliqué Amadé Konfé, représentant du SYNTSHA de l’hôpital Yalgado-Ouédraogo.
Une affaire de leadership met à mal le CAMEG depuis des mois déjà, sans qu’une solution soit pour le moment trouvée.
La manifestation d’humeur court du lundi 19 au jeudi 22 septembre de 7H à 11H. Et c’est les patients qui paient le lourd tribut. "Depuis ce matin, personne n’a d’égard pour nous. Tout ce que nous voulons, c’est que les agents de santé s’occupent de nos malades", s’en est plaint un malade.
Une rencontre des différentes sections syndicales en vue de décider de nouvelles mesures, aura lieu le samedi 24 septembre prochain à Ouagadougou. Ce sit-in serait selon les grévistes, un préambule à un mouvement prochain d’envergure nationale.
Alice L.