Le Service pédagogique et culturel de l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire a entrepris, du 22 août au 12 septembre 2016, une vaste opération de réception des dossiers des nouveaux bacheliers burkinabè en Côte d’Ivoire. Il s’agit essentiellement des enfants des ressortissants burkinabè résidant en Côte d’Ivoire qui ont passé avec succès l’examen du baccalauréat, session 2016.
Au total, ils sont plus de 2 000 nouveaux bacheliers burkinabè qui ont déposé au Service pédagogique et culturel de l’ambassade des dossiers de demandes d’orientation dans les universités au Burkina Faso. En effet, dans les quinze filières de formation réparties au sein des universités Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, de Ouaga II, de Bobo-Dioulasso, de Koudougou, de Ouahigouya et de Dédougou, le Service pédagogique et culturel a enregistré 2180 dossiers. Comparé à l’année précédente (environ 1500 dossiers), on note une hausse de plus de 500 dossiers en 2016.
Durant ce travail titanesque, le service était obligé d’accepter, en attendant régularisation, les copies d’actes de naissance établies par les consulats généraux d’Abidjan et de Bouaké pour les candidats nés au Burkina Faso.
A noter que les centres de réception du consulat honoraire de Soubré et du consulat général de Bouaké ont systématiquement accepté les bulletins qui étaient demandés par l’Université de Koudougou. Ces centres de Soubré et de Bouaké ayant rencontré des problèmes d’identification des filières, le Service pédagogique et culturel a été obligé de procéder à un contrôle avant d’accepter les dossiers pour une ou deux filières choisies.
On retient également que tous les postulants de la zone de Soubré ont payé les frais de pochette soit 361 X 1000 F pour une somme totale de 361000 F.
Tous les 2180 dossiers ont été envoyés le mardi 20 septembre 2016 à Ouagadougou à destination du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui se chargera d’acheminer à chaque université son lot de demandes d’orientation.
Enfin, au terme de son travail, le Service pédagogique et culturel de l’ambassade a fait des propositions qui se résument en deux points :
- la nécessité d’organiser une session de formation des agents chargés de la réception des dossiers ;
- la nécessité d’harmoniser la composition des dossiers pour toutes les universités publiques du Burkina Faso.
Au nom de l’ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, le ministre conseiller, monsieur Jean Kléna Ouattara, a adressé les sincères félicitations aux agents récepteurs pour la qualité de leur travail.
Il faut noter qu’il est difficile d’établir des statistiques fiables pour deux raisons. Certains admis sont allés directement déposer eux-mêmes leurs dossiers dans les universités burkinabè. D’autres ont préféré aller s’inscrire dans les universités ivoiriennes, françaises, canadiennes, américaines et d’ailleurs.
Service Presse de l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire