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© Autre presse par DR
Une manifestation pour exiger la libération immédiate du Général Djibrill Bassolé |
Les populations se mêlent au actions en vue de la libération de Djibril Bassolé. Une marche a rassemblée les populations de Nouna, Chef-lieu de la province de la Kossi, le samedi dernier pour la cause.
Après que ses avocats aient saisis le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire de leur client demandant sa libération, c’est le tour des populations de Nouna, Chef-lieu de la province de la Kossi de se faire entendre à travers une grande marche pacifique de protestation. Elles exigeaient la libération de l’ex-ministre des affaires étrangères sous Blaise Compaoré. M Djibrill Bassolé inculpé et incarcéré dans le cadre du putsch de septembre 2015.
Lors de la manifestation du 17 septembre dernier, des populations de différentes villes notamment Djibasso et Doumbala, enfants, jeunes, femmes, hommes et personnes âgées se sont donnés rendez-vous sur le plateau du CELPAC (Centre national de lecture et d’animation culturelle).
Sur certaines pancartes portées par des manifestants, on pouvait lire différents messages: "Non à la discrimination politique, vive l’égalité des droits, vive la justice" ou "Djibrill Bassolet pour la paix, la sécurité et la prospérité". Si le nombre des manifestants à difficile à fournir, les manifestants eux parlent d’environs 10.000 personnes.
Ils exigent la libération du général car, ils estiment que, "toutes les accusations formulées à l’encontre de Djibrill Bassolet sont fausses" et que " le peuple a été trainé dans la désinformation pendant des mois avec toutes sortes de calomnies mensongères". A défaut, soulignent les manifestants, qu’il soit " confronté immédiatement aux faits qui lui sont reprochés".
"Djibrill Bassolé reste et restera pour nous un fils de la province de la Kossi, un patriote honnête, sincère et dynamique incarnant les valeurs d’un digne fils du Burkina Faso.
Le coordonnateur de la marche, Aboubacar Coulibaly, dit croire à la justice et espère qu’elle prendra " son courage à deux mains pour intégrer chacun dans ses droits".
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