Les journaux burkinabè ont largement commenté, ce mardi, les manifestations violentes et meurtrières survenues la veille, en République démocratique du Congo (RDC) ainsi que le sit-in organisé à Ouagadougou par le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA).
«Sit-in du SYNTSHA : 4 jours de manifestation pour sauver la CAMEG (Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux, Ndlr)», affiche à sa Une le journal Le Quotidien.
Ce confrère informe que la manifestation prévue pour durer jusqu’au jeudi 22 septembre, a été observée, hier lundi au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou.
A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Crise à la CAMEG : Au SYNTSHA la pilule ne passe pas».
Pendant ce temps, Le Pays, un autre quotidien privé, rapporte à sa Une les propos du secrétaire général de la sous-section du SYNTSHA/CHU-YO, Amady Konfé qui estime qu’«on ne peut plus continuer à démettre des DG et puis les dédommager à coût de dizaines de millions de FCFA».
Le même journal revient sur les manifestations sanglantes survenues, la veille, à Kinshasa, la capitale de la RDC, en titrant: «Répression sanglante de manifestants en RDC: Kabila joue avec le feu».
Evoquant cette actualité en Afrique centrale, L’Observateur Paalga parle de «Danse macabre au bord du précipice».
En effet, pour le confrère, l’on a «beau être dans une ville populeuse de plus de dix millions d’habitants, 17 morts ça fait beaucoup».
Et L’Observateur Paalga de mentionner que «la manifestation de l’opposition pour exiger le départ du président Joseph Kabila à la fin de son mandat avait pourtant été autorisée par les autorités municipales avant que le pouvoir ne se ravise au prétexte que ce n’était pas une manifestation pacifique qui était projetée mais plutôt un schéma de guerre civile».
De son côté, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche en première page: «Heurts meurtriers manif/police à Kinshasa: Ainsi, donc Kabila a peur d’une insurrection…».
ALK/cat/APA