A la faveur de la 71e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), les chefs d’Etat et de gouvernement ont ouvert les travaux ce lundi 19 septembre 2016, de la Réunion plénière de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants. Convoquée par le Secrétaire général de l’organisation mondiale, Monsieur BAN Ki-Moon, la rencontre a pour objectif d’apporter une réponse globale aux déplacements massifs de réfugiés et de migrants qui prennent de l’ampleur. Le Président Roch Marc Christian KABORE y a pris part aux côtés de ses pairs venus des quatre coins du monde.
Les vastes déplacements mixtes de réfugiés et de migrants touchent tous les Etats membres de l’ONU et exigent de resserrer la coopération et de mieux répartir les responsabilités. L’Assemblée générale des Nations unies a ainsi pris des mesures. C’est pourquoi l’ONU a convoqué cette réunion plénière de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants.
Le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur BAN Ki-Moon a appelé à « ne pas voir la situation comme une crise d’un grand nombre de réfugiés, mais comme une crise de solidarité ».
Sur la même lancée, le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a au cours du débat général qui a suivi l’ouverture des travaux de la rencontre, situé les causes du phénomène en ces termes : « les mouvements de populations sont un phénomène universel historique, qui, en tant que tel, a toujours ponctué la vie des sociétés humaines, pour des raisons diverses, notamment la quête du bien-être et d’un mieux-être. Cette aspiration est naturelle et légitime. Mieux, elle est un droit fondamental de l’homme », a indiqué le Président KABORE.
Le Président du Faso s’est donc félicité de cette volonté commune « affichée de trouver les voies et moyens de sceller aujourd’hui, un pacte mondial pour une gestion plus efficace et plus humaine de cette question, y compris en conjuguant la délicate question des frontières nationales avec celle du respect des droits fondamentaux des réfugiés et des migrants ».
Afin de réussir le combat, Roch Marc Christian KABORE a invité à identifier et éradiquer les causes profondes de la migration que sont « la pauvreté, la misère, le chômage et le sous-emploi, les inégalités, l’exclusion, les discriminations de tous genres, l’intolérance, les violations massives de la dignité et des droits humains, etc. ».
« Gérés dans le strict respect de leurs droits, est convaincu le chef de l’Etat burkinabè, les migrants peuvent contribuer au développement des pays d’accueil et de départ » et le Burkina Faso est bien placé pour le savoir car « comptant sur son territoire plus de 33 000 réfugiés du Mali et ayant plus du tiers de sa population dans des pays étrangers ».
Cette réunion de haut niveau a été sanctionnée par une déclaration dite de New York qui constitue la boussole dans la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants.