Championnat national de vovinam viet vo dao : la coupe d’Afrique en ligne de mire

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Publié le mardi 20 septembre 2016 | Sidwaya

La Fédération burkinabè de vovinam viet vo dao (FBVVVD) a organisé, les vendredi 16 et samedi 17 septembre 2016 à l’Institut des sciences du sport et du développement humain (ex -INJEPS) son championnat national. Il a regroupé quatre-vingts concurrents venus de dix provinces.

Le dernier combat chez les messieurs (+80 kg) a été l’attraction de ce championnat national de la saison 2015-2016 de la Fédération burkinabè de vovinam viet vo dao (FBVVVD). Il a mis aux prises Saïdou Tapsoba avec Israël Mano tous deux du Kadiogo. Technique, endurance, vivacité et spectacle ont agrémenté le duel de ces deux champions d’Afrique. Le premier cité, plus rompu à la tâche et physiquement plus au top a remporté le gain de la partie. Outre ce combat, cette activité annuelle de la FBVVVD a permis de rassurer que l’avenir de cet art martial vietnamien est à Bobo Dioulasso. En effet, cette région a dominé la compétition chez les tout-petits, notamment par l’entremise des frères Barro ; Abdoul Ben Odou Barro (champion d’Afrique de sa catégorie) qui a remporté les exercices du khai mon quyen synchronisé (11-14 ans), du khai mon quyen, et du tap tu quyen a prouvé qu’il est une valeur sûre du vovinam viet vo dao burkinabè. Que dire de sa sœur Afssatou. Elle est championne en khai mon quyen sychronise (5-10 ans), khai mon quyen et en chien luoc (1-5 ans). La petite Grâce Nassouri du Kadiogo a aussi confirmé tout le bien que l’on dit d’elle. Au titre des confirmations, il est à ajouter celles de Robert Rouamba, Franck Dipama, Olympe Sawadogo, Faouziatou Nikièma. La présente compétition a regroupé quatre-vingts concurrents venus de dix provinces. Concernant son niveau d’ensemble, le directeur technique national de la FBVVVD Moussa Nassouri se veut rassurant. « Le niveau a grimpé et est bon. Les enfants travaillent avec précision », a-t-il laissé entendre. Il a informé que le Burkina Faso devrait normalement abriter la prochaine coupe d’Afrique, mais pour diverses raisons, elle a cédé l’organisation au Mali. « Malgré tout, notre objectif à ce championnat est clair. Remporter le titre après notre deuxième place lors de l’édition précédente » a insisté Me Nassouri. Qualifiant son bilan à la tête de la FBVVVD de positif, le président Fernand Ouédraogo a reconnu que cette année a été la plus difficile de son mandat à cause des problèmes d’ordre financier. « C’est vrai que cette année, il n’y a pas eu assez de compétitions internationales, mais des évènements majeurs comme le Congrès mondial qui s’est tenu à Los Angeles où nous étions présents. Par la même occasion nous avions eu des nouveaux gradés », se réjouit-il. Parrain de ce championnat, Pierre Yanogo, maire de l’arrondissement n°2 de Ouagadougou, a expliqué les raisons qui l’ont poussé à accepter accompagner l’évènement. « J’ai accepté d’accompagner ce championnat parce que c’est une discipline qui enseigne beaucoup de choses aux enfants. Aussi, c’est une discipline qui fait la fierté du Burkina Faso au regard des performances engrangées ces dernières années notamment 4e mondial et 2e sur le plan africain. J’ai vu de belles démonstrations et des combats de haut niveau et je suis ébloui », a-t-il laissé entendre.

Yves OUEDRAOGO