Le gérant du maquis de la Liberté, du nom de Fréderic Baky, a été assassiné dans la nuit du 17 au 18 septembre en pleine ville de Koudougou. Le gérant en question, bien connu dans la ville, a été, semble-t-il, sauvagement battu à mort, sur son lieu de travail. C’est une nouvelle qui a attristé plus d’un, notamment ses clients qui avaient l’habitude de se désaltérer dans son maquis. Aux environs de 7h45 lorsque nous avons appris la nouvelle, il se trouvait déjà une foule de badauds sur les lieux, situés à 200 mètres environ du commissariat central de police de la ville de Koudougou à la porte de la direction régionale de l’office de santé des travailleurs (OST). A notre arrivée, nous avons essayé d’avoir quelques bribes d’information auprès des éléments de la police sur place, mais sans succès.
Du reste, avec le substitut du procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Koudougou, la police s’activait pour les constatations. Pendant ce temps, des proches de la victime étaient en larme tout en implorant le bon dieu d’aider à mettre la main sur les auteurs de l’assassinat de Baky. Ce qu’on peut retenir du passé de la victime, c’est qu’en 2013, il avait déjà été victime de barbarie similaire à tel point qu’on l’avait pris pour mort. Ramené d’urgence à l’hôpital, il avait pu recouvrer la santé après des jours de soins intensifs. Il n’est pas à exclure que les mêmes bourreaux soient revenus à la charge. Ce qui est sûr, la police a pris ce crime à bras le corps et travaille pour mettre la main sur les coupables.
François KABORE