La capitale burkinabè Ouagadougou va abriter, les 10 et 11 octobre prochain, un colloque international sur «la contribution du secteur privé pour la relance économique du Burkina Faso», a-t-on appris auprès des organisateurs.
L’initiative est de l’institution Burkina International (BI) qui a rencontré la presse, en prélude à l’évènement.
Selon le comité d’organisation, le colloque va se tenir dans la salle de banquets de Ouagadougou, avec la participation des acteurs gouvernementaux, les acteurs du secteur privé et des experts nationaux et internationaux.
Il va porter sur le thème «la contribution des acteurs du privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES (Plan national de développement économique et social, nouveau référentiel de développement au Burkina): enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant».
Ce colloque, aux dires des initiateurs, vise à «explorer les différentes perspectives de relance économique post-crise et les mécanismes de mise en œuvre en se donnant comme objectif de réunir les principaux acteurs du secteur privé, du secteur public, les personnes ressources et spécialistes des questions économiques».
Comment inviter le secteur privé à contribuer efficacement à la relance économique dans le cadre du PNDES en lui offrant en retour des meilleures conditions de production et de compétitivité ? Telle est la question principale qui sera débattue au cours de cette rencontre.
«Le Burkina est en proie à de nombreuses difficultés économiques (…). L’économie nationale s’est retrouvée dans une phase de ralentissement privé et l’entreprenariat », a souligné Harouna Kaboré, président de Burkina International.
A l’entendre, malgré le ralentissement des activités économiques et de l’investissement dû à cette longue période d’incertitudes politiques des années 2014 et 2015, les pouvoirs publics se doivent de créer les conditions et les bases de la contribution du privé dans le développement économique et social.
Le colloque sera articulé autour de plénières, de panels, de communications, animés par des chefs de départements ministériels, des acteurs du secteur privé et des experts nationaux et internationaux.
Harouna Kaboré, promet qu’à la fin du colloque, il y aura le rapport général et les propositions à soumettre aux décideurs publics, les acteurs du secteur privé et une revue collective qui sera publiée.
Burkina International est une institution qui regroupe des professionnels chargés de réfléchir sur des questions politiques, économiques, technologiques et sociales.
La structure produit des études, des rapports et des propositions à l’endroit de personnes physiques et morales dont l’Etat.
ALK/of/APA