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1976, année de drames en Haute-Volta (actuel Burkina Faso)
Publié le dimanche 18 septembre 2016  |  Notre Temps




L’année 1976 a été une année de fortes émotions pour les Voltaïques de l’époque, comme ce témoignage d’une de nos correspondances particulières

• 23 morts sur l’axe Ouaga-Kongoussi.

Le 7 mars 1976, sur l’axe Ouagadougou-Kongoussi, un véhicule Super Goélette, qui avait quitté la capitale du haricot vert pour Ouagadougou, a perdu son contrôle à l’abordage d’un pont et a déversé corps et biens au fond d’un ravin. On a dénombré 23 cadavres affreusement calcinés, chiffre alors inédit dans les annales routières de notre pays. Comble de malheur, la quasi-totalité des victimes étaient des femmes, ces femmes dont l’ONU venait justement de proclamer la décennie. Les pauvres victimes appartenaient toutes « au Projet conjoint Haute Volta/Unesco pour l’égalité d’accès de la femme et de la jeune fille à l’éducation » et on était la veille du 8-Mars, journée qu’on ne présente plus. Ces femmes, fonctionnellement alphabétisées, venaient se produire à Ouagadougou en tant que témoignages vivants des merveilles que faisait le projet. Et voilà que le destin en avait décidé autrement !

• Un grand incendie à la gare de train

Au petit matin du 6 juillet 1976, contrairement à son habitude, la sirène se fait entendre à plusieurs reprises après le premier chant du coq. Un incendie aux dimensions dantesques s’emparait de Brasilia1, l’immense entrepôt sis à la gare ferroviaire de Ouagadougou, et destiné au stockage sous douanes des marchandises importées. Le magasin et tout son contenu furent consumés. On évalua les dégâts à environ 1,3 milliard de francs CFA.

• Catastrophe aérienne

Le 14 septembre 1976, un hélicoptère de l’armée nationale ramenait des Hauts-Bassins (l’Ouest du pays) le capitaine Jean-Luc Couldiati, ministre de l’Information et des Postes et télécommunications, qu’accompagnaient quatre de ces principaux collaborateurs. On fit halte à Houndé pour embarquer un sixième passager en la personne du chef d’escadron Bondé Bagnamou, commandant la Gendarmerie nationale. Puis on reprit les airs pour Ouagadougou. L’appareil était à quelque dix minutes de sa destination, précisément à la verticale du village de Poa, quand, à la tombée du jour survint un orage. Orage fatal : vaincu par les éléments déchaînés, l’hélicoptère s’abima dans la brousse environnante. Tard dans la nuit, les recherches permirent de retrouver l’épave. On en retira cinq cadavres : le capitaine ministre Jean Luc Couldiati, le commandant de la Gendarmerie Bondé Bognamou, Appolinaire Ouoba, directeur de cabinet, André Mignet Kambiré, conseiller technique, et Bernard Konkobo, directeur du Service de l’information. Il y eut deux miraculés qui sont Patrice Koné, le pilote de l’appareil, et Mamadou Simporé, directeur général de l’Office des postes et télécommunications.
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