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© aOuaga.com par A.O
Affaire OBOUF : le procès renvoyé au 27 mars Mardi 24 mars 2015. Ouagadougou. Palais de justice. La première audience du procès de l`affaire OBOUF a été renvoyée au 27 mars prochain à la demande des avocats de l`opérateur économique |
Les blessés et les parents des martyrs du coup d'Etat raté du 16 septembre 2015 au Burkina Faso, ont boycotté vendredi les cérémonies officielles du premier anniversaire de ce putsch pour exiger justice et réparation.
"Tout le monde connaît qui a tiré sur nos parents. Que les autorités se préparent. Tant qu'il n'y a pas justice, s'il y a quelque chose encore nous n'allons pas sortir. On a lutté pour libérer le pays. Que justice soit rendue", a lancé un parent de victime sur une tombe.
Remontés, certains parents de victimes ont refusé de serrer les mains des autorités qui se sont rendues au cimetière pour la cérémonie d'hommage.
D'autres ont par ailleurs brillé par leur absence à la Primature, où ils devraient échanger avec le chef du gouvernement.
Pour le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, la justice commence d'abord par le devoir de mémoire de tous ceux qui ont payé du sang en résistant à cette tentative de coup d'Etat qui a tenté de confisquer le pouvoir du peuple.
Le 16 septembre 2015, des soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir fin octobre 2014 après 27 ans de pouvoir, avaient brièvement renversé le régime de la Transition.
La résistance à ce putsch a fait une quinzaine de morts et plusieurs centaines de blessés.
Le général Gilbert Diendéré et plus de 80 personnes, dont une vingtaine d'officiers du RSP ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt à Ouagadougou. Fin
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