Sept organisations de la société civile (OSC) ont créé en mai 2016 un cadre unitaire dénommé Coalition "Dytaniè". Objectif principal : défendre les acquis de l’insurrection populaire de fin octobre 2014 et de la Transition. Le 15 septembre 2016 à Ouagadougou, cette coalition (voir composition en encadré) a mené sa toute première activité à savoir une conférence de presse au cours de laquelle ses membres ont officialisé son existence.
Les raisons d’être de la Coalition "Dytaniè" (l’hymne national du Burkina) ont été données dans la déclaration liminaire lue par le porte-parole en la personne de Smockey du Balai citoyen. Il en ressort que c’est pour défendre les acquis de l’insurrection populaire et de la période transitoire menacés par les nouvelles autorités issues de l’élection présidentielle de fin novembre 2015. Pour étayer ses propos, le porte-parole fait état de la classe politique dans son ensemble qui "se détourne des problèmes réels du peuple et des idéaux qu’il a défendus" lors de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch avorté du 16 septembre 2015. Ou encore de "freins actionnés sur les dossiers de justice", de "plan de remise en cause visant à vider le contenu du projet de constitution de la Ve république". C’est pour lutter pour la préservation et le renforcement des acquis de l’insurrection populaire et de la Transition que le "Dytaniè a été entonné. De façon spécifique, et selon le porte-parole, la coalition se donne pour objectifs le renforcement de l’esprit de l’insurrection, la vérité et la justice dans les crimes économiques et de sang, la promotion d’une gouvernance vertueuse au service des intérêts réels du peuple, etc. Les membres de la coalition estiment que le temps de l’action est venu après celui de l’observation. Une action qui se veut unitaire, collective, pour plus de réussite.
Séni DABO
Les membres de la coalition
- Le Balai citoyen
- Le Cadre 2 heures pour nous, 2 heures pour l’Afrique
- La Ligue des panafricanistes
- La Génération Joseph Ki-Zerbo
- La Génération Cheik Anta Diop
- Le Mouvement des sans voix (MSV)
- Le Repère