Dans le cadre du suivi de la campagne agricole 2016-2017, la gouverneure de la région du Plateau central, Nana Fatoumata Benon/Yatassaye a effectué une tournée, mardi 6 septembre 2016, dans sa région. L’objectif de cette sortie était de voir l’état d’évolution de la campagne agricole et d’encourager et échanger avec les producteurs modèles de la région.
Le suivi de la campagne agricole dans la région du Plateau central a amené la gouverneure de la région, Nana Foutoumata Benon/Yatassaye, et sa délégation sur trois sites de production. Il s’agit de ceux de Mouni Soré à Goundry, commune de Loumbila dans l’Oubritenga, de Sayouba Koanaba à Namassa, dans la commune de Zorgho, et du bas-fond rizicole de Koumséogo dans la commune de Salogo, dans le Ganzourgou. Mouni Soré produit des semences de variétés améliorées. Avec les dix membres de sa famille, il exploite une superficie totale de 5ha dont 3ha de niébé et 2ha d’arachide. Après les différentes opérations culturales, les arachides sont au stade de floraison et le niébé, au stade de floraison et de formation des gousses. La production totale attendue est de 3,6 tonnes pour le niébé et de 2 tonnes pour les arachides. La marge brute de l’exploitation de ce producteur est estimée à 2 041 250 F CFA. Outre les membres de sa famille, M. Soré emploie les 58 femmes du groupement féminin Ratamanégré. Pour mieux protéger sa production, M. Soré demande un soutien pour son site et un ouvrage hydraulique pour faire du maraîchage en saison sèche. Après Goundry, la délégation s’est rendue sur le site de production de semences de variétés améliorées de M. Sayouba Koanaba, à Namassa, dans la commune de Zorgho. Sur une superficie totale de 10,3ha, M. Koanaba et les 14 membres de sa famille exploitent du sorgho sur 7,3ha, du maïs sur 1ha, de l’arachide sur 1ha et du sésame sur 1ha. Ces cultures sont actuellement au stade de floraison. La production attendue est de 14,6 tonnes pour le sorgho, de 3 tonnes pour le maïs et d’une tonne pour le sésame. Aménagé en 2016 sur une superficie de 31,5 ha par le Projet riz pluvial, le bas-fond rizicole de Koumséogo, dans la commune de Salogo, est exploité par le groupement Nong Taaba des producteurs de riz. Les 192 parcelles sont exploitées par 191 producteurs dont 100 femmes. De variété FKR 19 d’un cycle de 110 jours, le riz est actuellement au stade épiaison-floraison. La production totale attendue est 126 tonnes pour un montant escompté de 18 900 000 F CFA.
Satisfecit des autorités
Les producteurs rizicoles de Koumséogo souhaitent l’extension de leur bas-fond, la dotation en intrants (engrais de qualité) et en équipements agricoles et le désenclavement de leur localité. Sur chaque site, Mme Nana Fatoumata Benon/Yatassaye s’est adressée aux producteurs: « Je suis venue avec ma délégation pour vous féliciter et vous encourager pour votre travail. Je vois bien que vous avez suivi les conseils des agents en respectant les itinéraires techniques et les différentes opérations culturales. Je constate également que les femmes sont vraiment actives dans les champs et cela me réjouit. Tous mes encouragements et poursuivez dans cette dynamique ». Quant aux préoccupations soulevées, les producteurs du bas-fond rizicole ont été invités à formuler une demande adressée au Projet riz pluvial pour l’extension et à persévérer dans leur dynamisme pour bénéficier d’autres appuis. Les autres questions ont également reçu des réponses de la part des autorités administratives et des responsables de l’agriculture. Et la directrice régionale en charge de l’agriculture, Raki Kièma/Kouéla de signifier : « La campagne agricole humide 2016-2017 erst marquée par un niveau satisfaisant de la pluviométrie. D’une manière générale, les plants présentent un bon aspect végétatif et un état phytosanitaire calme. Une bonne répartition spatio-temporelle de la pluviosité permettra à la région du Plateau central d’atteindre les prévisions de productions agricoles ». Pour cette campagne agricole, les objectifs de productions pour le Plateau central sont de 202 504 tonnes pour les cultures céréalières, 32 875 tonnes pour les cultures de rente et 58 905 tonnes pour les cultures vivrières.
Abdias Cyprien SAWADOGO