Les fidèles musulmans du Burkina Faso ont célébré lundi la fête de la tabaski sous le signe de la lutte contre l'extrémisme violent, dans un contexte marqué par la montée du terrorisme dans la sous-région.
Selon le grand Iman de Ouagadougou, El Hadj Boubacar Sana, qui a officié la grande prière de la fête de l'Aïd el-Kebir, "le Burkina Faso, n'est pas à l'abri de cette extrémisme violent, même s'il existe des garde-fous pour faire face à toute éventualité".
Le Grand Iman a appelé toutes les sensibilités religieuses à faire front commun contre ce phénomène en cultivant des comportements de paix et de cohésion sociale.
Avec une population estimée à plus de 17 millions d'habitants, dont près de 60% sont musulmans, le Burkina Faso ne connait pas de crise interreligieuse.
Comme à chaque année, les dignitaires des religions protestante, catholique et coutumière étaient présents à la prière à côté des musulmans.
Pour le ministre en charge de la Sécurité intérieure Simon Compaoré, cette fête est "également un moment privilégié de partage et de solidarité entre toutes les composantes de notre Nation".
"Je prie ardemment, tous les jours, pour la consolidation de ces valeurs qui sont le fondement d'un société d'espérance", a-t-il ajouté. Fi