Rumeurs de menace terroriste à Ouagadougou : le ministre en charge de la Sécurité appelle les populations à la collabora

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Publié le dimanche 11 septembre 2016 | Xinhua

© Ministère par D.R
Des armes et matériels saisis remis aux FDS par les koglwéogo
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a reçu officiellement le samedi 27 août 2016, à Zorgho, des mains des Koglwéogo, des armes de fabrication artisanale et autres objets saisis des mains de présumés délinquants

Le ministre en charge de la Sécurité intérieure du Burkina Faso Simon Compaoré, a appelé, vendredi les populations à une franche collaboration avec les services de renseignement, après des rumeurs d’une probable attaque terroriste du Restaurant La Perle et de l’Hôtel Laïco à Ouagagdougou
"A toute la population du Burkina, nous réitérons, notre souhait de franche collaboration. Si vous êtes témoins de choses insolites, ne négligez pas, informez les forces de sécurité", a déclaré M. Compaoré, à la presse.
Vendredi, les réseaux sociaux ont largement partagé une information faisant état d’une probable attaque terroriste à Ouagadougou, après celle du 15 janvier dernier qui a fait une trentaine de morts.
"Les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, il y en a aussi qui surfent. On ne peut pas les en vouloir. Mais vous devez être stoïques et savoir que si la situation est telle que nous devons communiquer, nous allons le faire ! ", a dit M. Compaoré.
Il a souligné que chaque jour, les services de renseignement burkinabè reçoivent des informations en lien avec des attaques terroristes. "D’où qu’elles viennent, nous les prenons au sérieux (car) il vaut mieux en la matière prendre les choses au sérieux".
"Si d’aventure après, ce sont des canulars, il n’y a pas de problèmes. Mais si ce sont des informations sérieuses et vous les prenez à la légère, vous ne pourrez que regretter après", a-t-il conclu.
Le Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, longtemps épargné par des attaques terroristes, a été la cible d’une fusillade meurtrière en plein centre-ville en janvier dernier.
Depuis, les attaques contre les postes de contrôle burkinabè se sont multipliées notamment aux frontières avec le Mali et le Niger.