Quarante six soldats burkinabè du Groupement des Forces Anti-terroristes (GFAT) en fin de stage de cinq semaines (8 août au 9 septembre) au camp Bila Zagré à Ouagadougou se disent prêts pour une "réaction rapide" en cas d’attaques armées, selon leur représentant le sous-lieutenant Mahamadou Naon, vendredi à une cérémonie.
Cinquante au départ dont un officier, cinq sous-officiers et 44 militaires du rang, ils sont 46 à pouvoir tenir tout au long des cinq semaines de formation. "Quatre stagiaires ont été recalés pour des raisons diverses (blessures, insuffisance de résultats au tir, notamment)", a indiqué le chef d’état-major de l’armée de terre le colonel-major Raboyinga Kaboré.
Venus des garnisons de Kaya, Dori et de Ouahigouya (Nord), ces soldats composés de dix stagiaires du régiment du Commandement d’appui et de soutien, 20 du 11ème régiment d’infanterie commando et 20 du 12ème régiment d’infanterie commando, ont bénéficié d’une formation en "leadership, planification, techniques d’opérations telles que la prise de contact, la rupture de contact, l’embuscade et la réaction à une embuscade, secourisme au combat, les check-point, les tirs dans différentes positions et sous stress", entre autres.
"Le plus dur est donc à venir pour vous car il s’agira maintenant de répondre aux attentes du commandement et de la nation", s’est adressé le colonel-major Kaboré aux bénéficiaires attendant d’eux qu’ils soient "des exemples de combattants courageux, dévoués et déterminés à défendre (…) le Burkina".
Ces soldats ont été formés par une équipe de formateurs de la mission américaine conduite par le capitaine Coleman, qui a "fait montre de disponibilité, professionnalisme et de compétence", selon le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel-major Raboyinga Kaboré pour qui "ce partenariat (entre le Burkina et l’Amérique) est un exemple qui illustre parfaitement la synergie d’actions à entreprendre dans la lutte contre l’ennemi commun (…) : le terrorisme".
Cette formation fait suite à une série de stage tenu notamment à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville située dans l’Ouest du pays, du 15 juin au 31 juillet qui a concerné les personnels du 25ème Régiment Parachutiste Commando.
DZO