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© Autre presse par DR
Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) |
Les premières journées de la médecine nucléaire au Burkina Faso ont démarré, jeudi à Ouagadougou, autour du thème: «Place de la médecine nucléaire dans l’univers diagnostique au Burkina Faso», a-t-on appris auprès des organisateurs .
L’initiative est de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire (AIEA), en partenariat avec le Centre hospitalier universitaire-Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), le plus grand hôpital du Burkina Faso.
Ces premières journées se tiennent en marge de l’atelier sur la médecine nucléaire, tenu du 5 au 9 septembre 2016, dans la capitale burkinabè.
Le secrétaire général du ministre de la santé, Robert Kargougou, représentant le ministre à la cérémonie d’ouverture, s’est félicité de la tenue de ces premières journées.
La médicine nucléaire ou l’utilisation des radioéléments, c’est-à-dire la radioactivité, à des fins diagnostiques et thérapeutiques, est une branche de la médecine récemment apparue au Burkina Faso.
En effet, le service a vu le jour au CHUYO en janvier 2012.
Aux dires du chef de service de la médecine nucléaire du CHUYO, Théophile Tapsoba, depuis son opérationnalisation, le service a permis à un grand nombre de malades, longtemps contraints d’aller à l’extérieur, de faire sur place leurs examens.
Sa mise en place, a poursuivi M. Tapsoba, a permis aussi au Burkina Faso «de se mettre en exergue», car le service a reçu des patients d’autres pays de la sous-région comme la Côte d’ivoire et le Niger.
Pour le chef de service de la médecine nucléaire, les présentes journées seront l’occasion pour « faire le point de ce qui a été fait depuis l’ouverture du service».
Il a expliqué que ces journées sont aussi une occasion d’envisager «des perspectives pour que la médecine nucléaire et l’utilisation des radioéléments puissent permettre de lutter contre beaucoup de pathologies et en particulier, la pathologie cancéreuse».
ALK/of/APA
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