Mark Zuckerberg a fait une visite surprise en Afrique la semaine dernière. Le PDG de Facebook s'est rendu au Nigeria, où il a rencontré le président Muhammadu Buhari. Il est aussi allé au Kenya, à la rencontre de jeunes pousses et de hubs du numérique. Officiellement pour se rendre compte du « développement fantastique de ce nouveau secteur » dans les deux pays. Mais la visite avait aussi pour but de vérifier le bon fonctionnement de Free Basics. Un service d'internet gratuit lancé par Facebook depuis 2014 dans quarante pays, dont une vingtaine sur le continent africain. Le service ne fait pas l'unanimité.
Sur le papier, Free Basics est une aubaine. Des millions de personnes se voient offrir Internet par la firme californienne. Mais il faut d'abord être abonné à des opérateurs mobiles particuliers. Au Kenya, par exemple, seuls les clients d'Airtel ont accès à Free Basics. Depuis son incubateur d'entreprises du numérique à Nairobi, Erik Hersman a testé le service. « Free Basics est une sorte de page web. Un certain nombre de sites sont disponibles gratuitement via cette application. Evidemment, on peut surfer sur Facebook. D'ailleurs, il faut se connecter à son compte avant de pouvoir surfer sur Internet. Le problème, c'est qu'il ne donne accès qu'à une infime partie des sites web. Ce n'est qu'un service de base. Ce n'est pas le bon modèle. »
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