Les quotidiens burkinabè ont commenté largement, ce jeudi, le licenciement du Directeur général de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), sans oublier de revenir sur la grève des agents des médias publics, la veille.
«Grève du SYNATIC : Les médias publics paralysés», barre à sa Une le journal privé Le Quotidien qui ajoute que les journalistes ont octroyé un « carton rouge » à leur ministre de tutelle.
De son côté, Aujourd’hui au Faso rappelle que les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), ont observé, hier mercredi 7 septembre 2016, une grève de 24 heures en vue d’exiger de meilleures conditions de vie et de travail.
«Le mouvement, selon les responsables syndicaux, a été très bien suivi, sur l’ensemble du territoire national», rapporte le journal.
Le Pays, un autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il informe que «le mot d’ordre (a été) suivi dans les médias publics».
Le quotidien national Sidwaya annonce, en première page, qu’il s’excuse auprès de ses lecteurs de ne pouvoir à cause du mouvement d’humeur, leur présenter « certaines» de ses rubriques.
Néanmoins, ce journal --dont l’édition du jour est faible en pagination-- a consacré une page au mouvement de la veille, à travers deux articles dont le premier est intitulé : «Grève au ministère de la Communication: Le +carton rouge+ du SYNATIC».
Quant au second article, il est relatif à la réaction du ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare: «Je prends la grève très sportivement».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa Une «Grève du SYNATIC : +Nous allons les obliger à signer le décret+», reprenant ainsi les propos des responsables syndicaux.
Le même journal évoque le licenciement du Directeur général de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux, Jean Chrysostome Kadeba, en titrant : «CAMEG: Le DG limogé».
Selon L’Observateur Paalga, la crise qui secoue la CAMEG depuis le mois de mai a, enfin, emporté le DG, «contrairement à la décision du tribunal administratif».
Quant au quotidien Le Pays, sous le titre «le DG Jean Chrysostome Kadeba (est) licencié pour +faute lourde+», il publie intégralement Le fac-similé de la lettre de licenciement.
ALK/cat/APA