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© Présidence par D.R
L`ambassadeur de France en fin de mission fait ses adieux au président du Faso L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibault, a été reçu en audience par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans la matinée du mardi 6 septembre 2016 |
Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibault, le mardi 6 septembre 2016.
En fin de mission au pays des Hommes intègres , l’ambassadeur de France, Gilles Thibault, est allé faire ses adieux au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le mardi 6 septembre 2016, au palais de Kosyam. «Je suis venu à Kosyam le cœur chargé d’émotion pour dire au revoir au président du Faso. A travers lui, je voudrais dire au revoir aux Burkinabè», a-t-il déclaré à sa sortie d’audience. Il a indiqué que les faits marquants de ses trois années passées au Burkina Faso sont, notamment l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le coup d’Etat manqué et le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie. «Pour être dans des choses positives, je retiendrai une date particulière, à savoir le 29 novembre 2015, avec l’élection au premier tour du président Kaboré. Ce jour-là, le Burkina a tourné une page et a rejoint définitivement le club des démocraties véritables. Je crois que le Burkina Faso est aujourd’hui un pays moderne et que la vie politique connaîtra des alternances qui seront profitables au pays», a soutenu le diplomate français.
Il a dit retenir «beaucoup de choses positives» des hommes et des femmes burkinabè parce que, dans les crises très graves qu’ils ont traversées, ils ont toujours su faire preuve d’une très grande «intelligence collective» dans le sens du pardon et de la concorde. Au moment où la situation pouvait basculer dans le drame, a-t-il dit, les Burkinabè ont fait preuve d’une grande retenue. «Si le Burkina en est là, c’est grâce à ces traits de caractère spécifiques, notamment la parenté à plaisanterie et la culture de l’arbre à palabres. Je retiens aussi un grand sens de l’hospitalité et de générosité des uns et des autres», a poursuivi Gilles Thibault.
En quittant le Burkina Faso, il a invité les Burkinabè à croire en eux, d’autant plus qu’ils ont montré qu’ils avaient de la ressource et étaient capables de faire face à des difficultés. «Les jeunes burkinabè doivent regarder l’avenir avec optimisme et je me réjouis de voir que des actions sont menées en leur faveur», a-t-il ajouté. M. Thibault quitte le Burkina Faso pour rejoindre bientôt le Cameroun, où il va exercer les mêmes fonctions d’ambassadeur de France.
Karim BADOLO
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