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© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : le Premier ministre Paul Kaba Thièba face aux journalistes lors du 9e point de presse Jeudi 4 août 2016. Ouagadougou. Primature. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba était face aux journalistes à l`occasion du 9e point de presse du gouvernement |
Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a annoncé que l’Etat allait financer à hauteur de 63,8% le Plan national de développement économique et social (PNDES), nouveau référentiel de développement du pays.
S’adressant mardi aux acteurs du secteur privé, Paul Kaba Thiéba a expliqué que pour le financement du PNDES, il se dégage un gap à financer de 36,2%, soit 5.570,2 milliards de FCFA.
Selon lui, le financement du gap restant nécessite les contributions des partenaires techniques et financiers, du secteur privé tant national qu’international et de la diaspora burkinabè.
Paul Kaba Thiéba estime que le secteur privé a un rôle fondamental et indispensable à jouer dans la réussite du PNDES qui couvre la période de 2016 à 2020.
Aux dires du chef du gouvernement burkinabè, il appartient au secteur privé de créer la richesse et l’emploi.
Pour lui, l’objectif de la rencontre avec les acteurs du privé était principalement d’échanger autour des objectifs du PNDES et de la mise en œuvre de sa stratégie de financement.
«Il faut que nous ayons une maitrise nationale du financement du PNDES. C’est la meilleure façon de montrer que nous maîtrisons notre destin», a indiqué M. Thiéba.
En ouvrant la rencontre, le Premier ministre a rappelé que le coût global de la mise en œuvre du PNDES est estimé à 15.395,4 milliards de FCFA dont 54,6% de dépenses d’investissement, soit 8 408,2 milliards de francs CFA.
Il a aussi confié que la stratégie de financement retenue repose sur une approche multi-partenariale qui associe les acteurs publics, privés, nationaux ou extérieurs.
Au Burkina Faso, le Plan national de développement économique et social (PNDES) a été adopté le 20 juillet 2016, en conseil des ministres.
Il se fixe pour objectif global de «transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social».
Le PNDES (2016-2020) a remplacé l’ancien référentiel, à savoir la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (2011-2015).
ALK/cat/APA
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