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Nouveau référentiel de développement au Burkina: Le Premier ministre Thiéba sollicite l’implication du secteur privé
Publié le mercredi 7 septembre 2016  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a solennellement ouvert les travaux de la 24e Assemblée générale des sociétés d`Etat le 23 juin 2016 à Ouagadougou




Ouagadougou - Le Premier ministre (PM) burkinabè Paul Kaba Thiéba a invité mardi, le secteur privé à s’impliquer dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel de développement au Burkina Faso.

Selon Paul Kaba Thiéba, le secteur privé a un rôle fondamental et indispensable à jouer dans la réussite du PNDES qui couvre la période de 2016 à 2020.

«Dans une économie, chacun joue son rôle bien défini. L’Etat met en place les conditions de la croissance, à travers les infrastructures publiques, les conditions de rentabilité des investissements du secteur privé», a-t-il déclaré mardi matin, à l’ouverture de la rencontre d’échange sur le nouveau référentiel de développement.

Aux dires du chef du gouvernement burkinabè, c’est au secteur privé de créer la richesse et l’emploi.

Pour lui, l’objectif de la rencontre avec les acteurs du privé est principalement d’échanger autour des objectifs du PNDES et de la mise en œuvre de sa stratégie de financement.

«Il faut que nous ayons une maitrise nationale du financement du PNDES. C’est la meilleure façon de montrer que nous maîtrisons notre destin», a indiqué M. Thiéba.

Et de mentionner que la réunion devrait porter sur les stratégies de financement possibles du secteur privé «pour entrevoir les mécanismes de mobilisation des ressources du secteur privé suffisantes pour la mise en œuvre de ce référentiel de développement».

Dans son discours d’ouverture de la rencontre, le Premier ministre a rappelé que le coût global de la mise en œuvre du PNDES est estimé à 15 395,4 milliards de francs CFA dont 54,6% de dépenses d’investissement, soient 8 408,2 milliards de francs CFA.

Il a aussi confié que la stratégie de financement retenue repose sur une approche multi-partenariale qui associe les acteurs publics, privés, nationaux ou extérieurs.

«Par ailleurs, il est prévu que le PNDES soit financé par l’État à hauteur de 63,8%», a ajouté Paul Kaba Thiéba, avant d’expliquer qu’«il se dégage alors un gap à financer de 36,2%, soit 5 570,2 milliards de francs CFA, par les contributions des partenaires techniques et financiers, du secteur privé tant national qu’international et de la diaspora burkinabè».

Au Burkina Faso, le Plan national de développement économique et social (PNDES) a été adopté le 20 juillet 2016, en conseil des ministres.

Il se fixe pour objectif global de «transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social».

A cet effet, trois axes stratégiques ont été retenus. Il s’agit d’abord, de réformer les institutions et moderniser l’administration, ensuite, de développer le capital humain et, enfin, de dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.

Le PNDES (2016-2020) a remplacé l’ancien référentiel, à savoir, la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (2011-2015).

Agence d’information du Burkina

ak/taa


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