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Inondations dans la commune urbaine de Nouna: Les victimes reçoivent des vivres et de non vivres
Publié le mardi 6 septembre 2016  |  Le Pays




La Direction provinciale de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille en partenariat avec le Conseil provincial de secours, d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR), a fait des dons aux victimes des inondations du village de Tèbèrè dans la commune de Nouna, le 1er septembre 2016. La cérémonie de remise des dons a été présidée par le secrétaire général de la province de la Kossi, Abou Zouré, au nom du Haut-commissaire Alfred Ouaré. La cérémonie a connu la présence du maire de Nouna accompagné de ses deux adjoints et du Directeur provincial de la femme, de la solidarité et de la famille Moustapha Ouattara.

140 sinistrés répartis dans 13 ménages ont été concernés par la cérémonie de remise de vivres et de non vivres. L’aide mobilisée à cet effet par le COPROSUR à travers le CONASUR a permis d’offrir à chaque ménage un important lot composé de sac de riz, de mil, de maïs, des bidons d’huile, des moustiquaires, des savons, des couvertures, des bouilloires, des nattes, des seaux et des lampes solaires.
Les 13 ménages ont tout perdu et sont relogés à l’école de Sikoro, un village situé dans la commune rurale de Bourasso. A la suite du sinistre, très promptement, le plan de secours a été mis en branle. Le personnel de la direction provinciale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille s’est déployé sur le terrain pour les constats d’usage. A ce effet, le rapport indique de nombreux dégâts matériel, des routes, des ponts engloutis et endommagés, des villages inaccessibles ; fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Les autochtones du village de Sikoro par l’intermédiaire du chef terrien ont déjà octroyé des sites non inondables pour reloger les sinistres en vue de faciliter la bonne tenue de la rentrée scolaire qui se profile à l’horizon. Une marque de solidarité que le représentant des sinistrés Guibila Nonraogo a apprécié à sa juste valeur tout en saluant les plus hautes autorités pour ce geste salvateur qui vient un tant soit peu soulager leur profonde peine. « Nous avons tout perdu par la furie des eaux que nous n’avons jamais vécue», déplore-t-il désespérément. Cependant, il profite de cette occasion, pour solliciter les personnes de bonnes volontés à bien vouloir voler toujours à leur secours avec du matériel pour la reconstruction de leurs habitats et du matériel aratoire pour la pratique des cultures de contre-saison et pour l’achat des fournitures de leurs enfants. Poursuivant dans cette lancée, le Maire, Issoufou Traoré, a remercié le présentant du haut-commissaire pour le soutien apporté aux sinistrés de sa commune. Pour lui, la remise symbolique de cette aide galvanisera la générosité des personnes de bonne volonté, des associations et ONG de la commune. Dans ce contexte émotionnel empreint de solidarité, il nourrit l’espoir que d’autres initiatives puissent venir renforcer le relèvement socio-économique des familles concernées. Abou Zoure, au nom du haut-commissaire, a remercié tous les partenaires pour leur assistance. Il a rassuré que des mesures idoines seront prises pour la délocalisation des sinistrés.
Le directeur provincial de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Moustapha Ouattara, a remercié les uns et les autres pour leur soutien inestimable. Il a, entre autres, rappelé que tous les sinistrés de la province de la Kossi, là où ils se trouvent seront recensés et assistés sans discrimination sexuelle, confessionnelle, ethnique et politique. C’est pourquoi, il attire l’attention de ses collaborateurs sur le système d’alerte en passant par le président du Conseil villageois de développement (CVD) tout en leur conseillant d’éviter de recenser eux-mêmes les ménages inondés. Moustapha Ouattara a par ailleurs énuméré les difficultés d’accès aux sites inondés, le circuit de l’information, l’insuffisance de la mobilisation des sinistrés et l’absence des actes d’état-civil pour identifier certains sinistrés, la transparence les bénéficiaires recensés et la répartition des vivres par Kilogramme.

Madi KEBRE, (Correspondant)
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