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Burkina: forte mobilisation des agents des médias publics pour de meilleures conditions de travail
Publié le samedi 3 septembre 2016  |  AIB
Médias
© aOuaga.com par A.O
Médias publics : les agents en sit-in
Jeudi 1er septembre 2016. Ouagadougou. Les travailleurs des médias publics ont organisé un sit-in de 6 heures (8h à 14h) devant leur ministère de tutelle à l`appel du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC)




Ouagadougou-Les travailleurs des medias publics du Burkina Faso se sont grandement mobilisés jeudi devant leur ministère de tutelle pour réclamer, entre autres, la revalorisation de leur traitement salarial et l’érection desdits medias en sociétés d’Etat, conformément aux textes de 2015.

«Si après ce sit-in, les autorités ne réagissent pas, nous irons en grève le 7 septembre prochain», a rappelé le secrétaire général (SG) du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (Synatic) Sidiki Dramé.

De 8 à14h TU, les manifestants ont crié leur ras-le-bol devant les locaux du ministère de la Communication, à travers des slogans et des pancartes sur lesquelles il était écrit: «trop c’est trop», ''sociétés d’Etat ici et maintenant, non à la caporalisation des médias publics...".

Dans leur plateforme revendicative, le Synatic exige entre autres, la reconstitution des carrières des agents bloqués sans avancements depuis 2002 et l’érection des medias d’Etat que sont Les Editions Sidwaya (dont fait partie l’AIB) et la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) en sociétés d’Etat, conformément à la loi sur les medias publics votée en 2015 par le Parlement de transition.

«Cette loi arrive à expiration dans quelques jours, nous ne comprenons pas pourquoi les nouvelles autorités ne veulent pas la mettre en œuvre», s’est offusqué M. Dramé.

Le syndicat a également reçu les encouragements d’une délégation de l’Unité d’action syndicale (UAS) avec à sa tête son président du mois Inoussa Nana.

«Les préoccupations du Synatic sont à résoudre. La qualité de la démocratie, de la liberté d’expression, du mode de vie dans un pays, s’apprécie à l’aune des conditions de vie et de travail», a soutenu le porte-parole de l’UAS, Bassolma Bazié.

als/taa
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