Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a condamné vendredi, avec la « dernière énergie », l’attaque d’un de ses postes de douane dans la nuit du jeudi, à la frontière nigérienne, dans laquelle deux personnes ont été tuées.
Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement burkinabè «condamne avec la dernière énergie cette attaque gratuite, ignoble et barbare, dont le seul objectif est de saper les bases de notre démocratie en marche en créant le désarroi et la psychose dans le mental de nos vaillantes et laborieuses populations ».
Il invite les courageuses populations du Burkina Faso de l’intérieur comme de l’extérieur, «à faire confiance aux autorités nationales ainsi qu’aux vaillantes forces de défense et de sécurité qui mettent tout en œuvre pour la sécurisation totale du territoire national».
Enfin, le gouvernement invite chaque burkinabè à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité.
Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays de la sous-région, est confronté depuis plusieurs mois à la menace terroriste.
En rappel, deux personnes dont un douanier ont été tuées et trois autres blessées dans la nuit de jeudi à vendredi à Markoye, près de la frontière nigérienne, au cours de l’attaque d’une unité de douane.
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, trois jeunes policiers ont été tués à Intangom (près de la frontière malienne), suite à l’attaque d’un poste frontalier par des assaillants non encore identifiés.
Le 15 janvier 2016, une attaque terroriste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a fait une trentaine de morts dans la capitale Ouagadougou.
Fin juin 2015, le poste de douanes de Déou, dans le Nord du Burkina Faso (frontalier avec le Niger et le Mali) avait aussi été attaqué à la Kalachnikov, faisant des blessés.
Agence d’Information du Burkina
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