Une délégation de la Cellule d’étude, de réflexion et de participation à la vie de la nation (CERPAVE) a été reçue en audience, le lundi 29 août 2016 à Ouagadougou, par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba.
Des citoyens burkinabè issus de divers secteurs d’activités ont décidé de conjuguer leurs efforts pour venir en aide au gouvernement. Regroupés au sein d’une structure dénommée Cellule d’étude, de réflexion et de participation à la vie de la nation (CERPAVE), ils ont eu des échanges avec le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le lundi 29 août 2016. Pour le président de la CERPAVE, Damo Justin Barro, son organisation est une association à but non lucratif qui s’est autosaisie des sujets d’intérêt national. «Il s’agit d’une équipe pluridisciplinaire constituée d’architectes-urbanistes, d’ enseignants d’université, de chercheurs, d’hommes d’affaires, etc. Elle a pour but d’aider, sur la base du programme présidentiel et du Plan national de développement économique et social, le gouvernement à transformer les idées politiques en actions sur le terrain», a-t-il déclaré. M. Barro a justifié leur initiative par le fait que les membres du gouvernement sont souvent très occupés, si bien qu’ils n’arrivent pas à traiter des dossiers à fond et formuler des réformes structurelles. Voilà pourquoi ils ont, a poursuivi Damo Justin Barro, attiré l’attention du Premier ministre sur la nécessité d’aller vite dans la formation et la mise sur le terrain des enseignants que l’on vient de recruter. «Nous avons ensuite soumis au chef du gouvernement une idée qui concerne les incubateurs d’entreprises, la question de l’assurance maladie universelle, le problème de gestion de logiciel des EPE», a-t-il noté. Le président de la CERPAVE a aussi indiqué que l’organisation des filières agricoles comme le riz et l’anacarde, a été au cœur des échanges. «Il y a nécessité que ces filières soient réorganisées pour les rendre plus compétitives et qu’elles participent à la diversification de la base productive de notre pays. Nous ne devons pas rester seulement au niveau du coton», a soutenu M. Barro.
Abdoulaye BALBONE