Intégration sous-régionale: le Tocsin fait le bilan de sa caravane en Côte d’Ivoire

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 31 aout 2016 | FasoZine

Partie le mercredi 17 août, la caravane « Société civile et intégration régionale » a regagné Ouagadougou dans la nuit de ce 29 août 2016. Pour cette édition 2016, c’est sur le territoire ivoirien que l’association Tous pour le combat de la solidarité et de l’intégration (Tocsin) a déposé ses valises. Et pour son président, Arouna Savadogo, ce fut « un voyage fructueux» qui a été mis à profit pour des échanges concrets et directs avec la diaspora.

Les membres du Tocsin ayant pris part à l’édition 2016 de la caravane « Société civile et intégration » ont séjourné dans les villes de Bouaflé et d’Abidjan . Laquelle caravane s’inscrit dans son combat, à savoir « d’une part rencontrer et échanger avec les communautés burkinabè résidant à l’extérieur et d’autre part, rencontrer et échanger avec des organisations de la société civile des pays visités ».

Arouna Savadogo et ses collaborateurs ont donc rencontré les communautés burkinabè de ces localités sillonnées par la caravane. « Il était question pour nous d’avoir des échanges avec la diaspora. De nombreuses questions ont été abordées dont celle du foncier, qui était posée avec acuité », indique le président de l’association. Celui-ci a par ailleurs soutenu que « c’est une situation que nous trouvons assez inquiétante et qui demande l’implication de tout un chacun pour qu’elle connaisse un dénouement favorable ».

En outre, étaient aussi à l’ordre du jour les conditions d’établissement de la carte consulaire, un souci majeur pour bon nombre de ces ressortissants burkinabè. Par-dessus tout, le message prôné par le Tocsin à cette diaspora est celui de la paix et de l’esprit de fair-play dont elle doit faire preuve à l’issue des élections de 2020 auxquelles elle devrait prendre part. C’est en cela que M. Savadogo espère que des mesures seront prises par les autorités aussi bien du Burkina Faso que de la Côte d’Ivoire parce que, « au Tocsin, nous disons que les Burkinabè qu’ils soient à l’extérieur ou l’intérieur du pays, sont tous les mêmes et ils ont les mêmes droits ».

Toutefois, l’association le Tocsin déplore le cas du mont Péko. Aux dires du président, cette situation désastreuse aurait pu trouver une issue favorable si des organisations de la société civile des deux pays avaient été associées.

En outre, le Tocsin a saisi l’occasion pour remercier les autorités politiques ivoiriennes du rôle qu’elles jouent dans le cadre de la coopération entre les deux Etats.

Guy Serge Aka