Dépôt de carburant : le respect de la règlementation s’impose

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Publié le mercredi 31 aout 2016 | L`Observateur Paalga

© Autre presse par DR
Manga: l’incendie d’un dépôt de carburant fait un blessé

Le phénomène est devenu très répétitif, si bien qu’on ne peut s’empêcher d’en parler : il s’agit des incendies à travers le territoire national qui ont comme sources les dépôts illégaux de carburant, et qui dans la plupart des cas occasionnent des morts d’homme. Tenez ! Dans la matinée du mercredi 27 janvier 2016, plusieurs barils de carburant sont partis en fumée au secteur n°2 de Manga, faisant un blessé léger et des dégâts matériels importants.

Le jeudi 4 août 2016, ce sont des dizaines de fûts d’essence qui ont consumé à l’ancienne gare routière située au secteur n°3 de Ouahigouya. On y a déploré également des dégâts matériels.

Tout dernièrement, le lundi 22 août 2016, c’est un dépôt illégal de carburant qui a été ravagé par les flammes à Bobo-Dioulasso. L’incendie a fait trois morts calcinés et trois blessés dont deux graves. Les exemples, on pourrait les multiplier à l’envie. Le dénominateur commun à tous ces sinistres est d’être provoqués par des entrepôts illégaux ou clandestins. Pourtant les responsables qui s’adonnent à ce trafic prohibé sont censés savoir qu’il existe une réglementation en matière d’entreposage et de commercialisation des liquides inflammables au Burkina Faso, et que leurs activités non autorisées ont des conséquences très dangereuses pour les populations, puisque généralement effectuées au milieu des zones d’habitation.

Outre cette part de responsabilité imputable à des individus cupides, on ne saurait absoudre les autorités administratives et politiques qui brillent, face à cela, par leur laxisme, chose qui favorise le désordre noté çà et là. En effet, les autorités compétentes, comme si elles ignoraient les textes qui régissent les différents secteurs d’activités socioéconomiques, se contentent, lorsque survient un préjudice, de le regretter, de le condamner avant d’inviter tout simplement les citoyens au respect de la réglementation en vigueur. Puisque celle-ci existe, mais est foulée aux pieds, pourquoi transiger ? Dans tous les domaines, il est du devoir des services compétents d’œuvrer au respect des dispositions mises en place. Pour le cas précis des dépôts et ventes illégaux de carburant, il est grand temps de sévir, et on espère que bientôt le cocotier sera vigoureusement secoué. On est en tout cas en droit de le penser avec le communiqué diffusé par le Service d’information du gouvernement (SIG) après l’incendie de Bobo, qui conclut que « des instructions ont été données aux forces de sécurité pour des contrôles tous azimuts, et tout contrevenant sera sanctionné conformément aux lois en vigueur».

Vu !!!
Dassasgho

Ce trou doit impérativement être bouché

Les usagers de la route dans la capitale burkinabè se plaignent chaque jour de l’état défectueux des routes, mais malheureusement il n’y a pas d’amélioration. Les voies de circulation par ces temps de pluie connaissent effectivement une détérioration continue qui enlève à plus d’un l’envie de les emprunter. A Dassasgho, non loin de l’échangeur de l’Est, une bretelle qui avait été aménagée comme déviation au moment de la construction de l’infrastructure est aujourd’hui cause de hantise pour les habitants de la zone. Cette piste, qui est très fréquentée, comporte à son intersection un trou qui s’élargit progressivement, rendant la circulation assez rude et désagréable, surtout lorsqu’il pleut. On n’a pas d’autre solution pour rallier le centre-ville ou rejoindre son domicile que de jouer à l’occrobate. Ceux qui sont au courant de la fameuse crevasse peuvent encore se débrouiller, mais pour «l’étranger qui a de gros yeux mais ne voit rien», la traversée peut se révéler périlleuse. Le trou de Dassasgho, appelons-le ainsi, doit impérativement être bouché pour éviter les désagréments continuels aux riverains. En attendant que les responsables de l’arrondissement dont relève l’avenue en question réagissent, les populations pour leur part peuvent développer des initiatives en leur faveur, sachant que la municipalité ne peut pas tout faire en même temps. Cela est valable pour tous les recoins de la ville où des problèmes se posent et peut constituer un début de solutions variées et pratiques.

Feed-back Jacinthe d’eau

La lutte contre l’intruse est engagée

«Plans d’eau de Ouaga, le retour de la jacinthe», ainsi avons-nous abordé dans les figas de la semaine dernière le problème de cette plante envahissante des retenues d’eau à travers le pays, notamment à Tanghin. Nous avons été heureux de constater que le ministère en charge de des Aménagements hydrauliques, avec l’appui des associations de pêcheurs, a entrepris de débarrasser la zone infestée par l’intruse. Nous ne pouvons que nous en féliciter, encourager les acteurs et souhaiter qu’ils y parviennent effectivement au bout des deux mois qu’ils se sont fixés comme délai pour en venir à bout.