Situation nationale : L’A.P.L. sort de sa léthargie

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Publié le mardi 30 aout 2016 | L`Observateur Paalga

«L’A.P.L. face aux défis actuels ». C’est sous ce thème qu’a été organisé le Congrès ordinaire de l’Alliance pour le progrès et la liberté (A.L.P.). C’était le dimanche 28 août 2016 à l’espace culturel Gambidi à Ouagadougou. A travers cette instance, ce parti créé en 1991 et manifestement méconnu des Burkinabè, entend apporter sa contribution à la résolution des questions d’incivisme, d’insécurité et du processus de réconciliation nationale.

Incivisme, insécurité et réconciliation nationale sont, entre autres, les éléments constitutifs ce congrès de l’Alliance pour le progrès et la liberté (A.L.P.). La présidente du parti, Joséphine Tamboura/Sama et ses militantes et militants se voient dans l’obligation d’apporter leur pierre à la consolidation de la paix au Burkina Faso. La responsable estime qu’au regard de l’ancienneté de son parti dans le landernau politique, sa formation est en mesure de prodiguer des conseils au nouveau régime afin de relever les défis ci-dessus cités. Pour ce faire, elle soutient que le processus de réconciliation nationale doit impérativement passer par le pardon. Dame Tamboura pense que le Burkina a plus que jamais besoin de l’ensemble de ses fils et filles pour son développement. « Que tous les fils du pays qui se trouvent à l’extérieur puissent rejoindre le Burkina », a-t-elle émis comme vœu. Une réconciliation qui, si elle est effective, insufflera selon elle le développement économique. Sur les questions d’insécurité et d’incivisme, l’A.P.L. par la voix de son président promet diagnostiquer les insuffisances du système actuel et faire des propositions concrètes.

Figurait également au menu du congrès ordinaire de ce parti ayant vu le jour en mai 1991, le renouvellement du bureau.

Chose qui permettra de donner une nouvelle dynamique au parti dans son ambition de répondre aux diverses préoccupations des Burkinabè en général et de la jeunesse en particulier. Se réclamant «centriste», l’A.P.L. se dit aussi disposée à s’ouvrir aux autres partis politiques en vue d’une alliance. « Nous sommes centristes ; nous voulons réunir les Burkinabè sans parti pris et accueillerons ceux qui viendront à nous », a déclaré Joséphine Tamboura. Cette alliance se fera avec quelques précautions d’après la fondatrice qui s’est rappelée l’expérience malheureuse avec le RDF, Rassemblement des démocrates pour le Faso de Salvador Yaméogo. Faisant un résumé de ses 23 ans à la tête du parti, selon elle, cette entreprise s’est révélée infructueuse pour L’A.P.L., qui espérait par cette coalition engranger des ressources nécessaires pour aller aux élections.

Assiata Savadogo (Stagiaire)