Fondation Anselme Titianma Sanon : Des journées universitaires sur le leadership, la culture et la paix

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Publié le mardi 30 aout 2016 | Sidwaya

La Fondation Anselme Titianma Sanon (FATISA) a organisé du 25 au 27 août 2016 à Bobo-Dioulasso, des journées universitaires au profit des élèves et étudiants, au leadership. La rencontre a eu pour thème : «Leadership authentique, culture, paix et développement».

La Fondation Anselme Titianma Sanon (FATISA) veut promouvoir le leadership, la paix et la culture au sein de la jeunesse burkinabè. C’est pourquoi elle a organisé du 25 au 27 août 2016 à Bobo-Dioulasso, des journées universitaires au profit des élèves et étudiants. A l’occasion, les jeunes sont venus de Banfora, de Dédougou et de Bobo-Dioulasso. L’objectif desdites journées, selon le fondateur de la FATISA, Anselme Titianma Sanon, est de préparer les jeunes au leadership, à l’esprit de culture et à la paix. «Le but de ces journées universitaires est de former des jeunes en communication pour qu’ils soient des bons leaders, des bons citoyens en leurs inculquant les valeurs culturelles, la paix et le développement. Ce qui pourrait promouvoir la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso», a-t-il expliqué. Il a invité les autorités à se pencher sur l’échantillon qui pousse, en l’occurrence «les jeunes» car ils représentent l’expérience et l’identité culturelle, la paix, a laissé entendre Anselme Titianma Sanon. Pour lui, la FATISA permet aux jeunes de se développer, de s’identifier et de devenir des artisans de la paix. «Un responsable qui n’a pas d’identité fait recours à une destination occasionnelle ou transitoire. Cela est très dangereux pour une société», a-t-il martelé. Quant à la présidente de la Fondation, Alice Soulama/Thiéba, elle a justifié l’importance du thème de ces journées universitaires, car pour elle, les valeurs comme le leadership, la paix, la culture sont primordiales pour le développement d’un pays. «Il manque vraiment ce leadership aux jeunes. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de former ces jeunes en la matière», a dit Mme Soulama. Elle a, de ce fait, invité les jeunes à suivre la formation avec beaucoup d’intérêt. «A l’issue de l’atelier de formation, les jeunes pourront eux aussi transmettre les connaissances acquises à leurs jeunes frères», a-t-elle conclu. Les participants ont apprécié ces journées universitaires à leur juste valeur. Au terme de l’atelier, Anselme Titianma Sanon a révélé que pour la réussite de ces journées, la FATISA a reçu le soutien de certaines structures comme l’UEMOA et l’OCADES.

Elie Z. SANOU
Alassane SEREME