La réunion semestrielle du comité de pilotage de la lutte contre le paludisme a eu lieu, le vendredi 26 août 2016, à Ouagadougou. Il s’est agi de valider le rapport de la revue de performance du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
Le ministère de la Santé se prépare à l’élaboration du prochain Plan stratégique national de lutte contre le paludisme. Le rapport de revue de performance du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a été validé, à cet effet, le vendredi 26 août 2016 à Ouagadougou. C’était au cours de la réunion semestrielle du comité de pilotage de la lutte contre le paludisme. Le secrétaire général du ministère de la Santé, Robert Jean-Claude Kargougou, a rappelé que depuis la Déclaration d’Abuja en 2000, le Burkina Faso a connu trois générations de plans stratégiques. Le dernier plan stratégique de 2011-2015 a permis la mise en œuvre de plusieurs interventions de lutte contre le paludisme. A l’entendre, dans la perspective de l’élaboration du prochain plan stratégique, la revue des performances du programme a été entreprise avec l’appui des partenaires techniques et financiers. « Des actions de lutte entreprises à des échelles variables et des résultats obtenus, le paludisme reste toujours une préoccupation majeure au Burkina Faso », a-t-il souligné. Pour M. Kargougou, cette rencontre est une tribune propice pour la promotion de comportements favorables à la lutte contre le paludisme. Il a cité, entre autres, l’utilisation de moustiquaires imprégnées, l’assainissement du cadre de vie et le traitement des cas par une consultation rapide dans les formations sanitaires en cas de fièvre. Le coordonnateur du PNLP, Yacouba Savadogo, a soutenu, quant à lui, que malgré les efforts, la proportion de la population affectée par le paludisme est toujours élevée, mais la létalité a fortement diminué. Il a également indiqué qu’au début du plan stratégique (qui arrive à terme), il a été enregistré un taux de létalité de 3%, contre 1,2% aujourd’hui. « Notre souhait est d’atteindre 0% de décès, parce que le paludisme est une maladie curable. Les médicaments sont disponibles. Il est donc inadmissible que la population continue de mourir du paludisme », a-t-il affirmé. Il a ajouté, par ailleurs, que la lutte contre le paludisme est multifactorielle, multidimensionnelle. Car l’assainissement du milieu ne pourrait être du seul ressort du ministère de la Santé. M. Savadogo a invité par conséquent les collectivités territoriales et les autres secteurs de développement à s’impliquer dans la lutte contre le paludisme.
Armelle COMPAORE
(Collaboratrice)