La 6e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), a clos ses travaux dimanche 28 août 2016, en présence du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. Elle a adopté un document de référence dénommé « Déclaration de Nairobi ».
Dans cette Déclaration, « les chefs d’Etat et de gouvernement et les délégations du Japon et de 54 pays africains, avec les représentants de 52 autres pays partenaires, 74 organisations internationales et régionales, les représentants du secteur privé et des organisations de la société civile (OSC)» ont relevé « trois grands défis qui ont eu un impact sur le paysage du développement en Afrique depuis la TICAD V en 2013 ». Ces défis se rapportent à la baisse des prix des matières premières, l’épidémie du virus à Ebola et la radicalisation, le terrorisme, les conflits armés et le changement climatique.
Face à ces nouveaux défis qui se posent à l’Afrique, il a été identifié des domaines prioritaires appelés « Domaines prioritaires de la TICAD VI ». Ces domaines sont regroupés dans trois « piliers ».
Le premier pilier porte sur la «la promotion de la transformation économique structurelle pour la diversification économique et l’industrialisation ». Il regroupe la diversification économique et l’industrialisation des infrastructures de qualité, le développement du secteur privé et le développement des ressources humaines.
Le second pilier est « la promotion de systèmes de santé résilients pour la qualité de vie ». Il s’agit du renforcement des systèmes de santé, de la réponse face aux crises de santé et de la couverture sanitaire universelle.
Le troisième pilier est « la promotion de la stabilité sociale pour une prospérité partagée ». Il porte sur la stabilité sociale et la consolidation de la paix, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, les enjeux planétaires et les défis, la sécurité maritime et les Nations unies au 21e siècle.
Le Président Roch Marc Christian KABORE et ses pairs ont adopté ce document par acclamation qui cadre bien avec « l’Agenda 2063 » de l’Union africaine.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso