Rencontré à la Maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou, l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui n’a rien perdu de son flegme après onze mois de prison, se dit impatient de pouvoir s’expliquer lors d’un procès.
Il a fallu s’y faire. Le confort n’est pas celui des hôtels cinq étoiles auxquels il était habitué lorsqu’il dirigeait la diplomatie du pays ou qu’il menait des négociations au nom de l’ONU. Militaire de formation, général de gendarmerie depuis 2014, il a su « s’adapter », commente-t-il en souriant. Le 29 août, cela fera exactement onze mois que Djibrill Yipènè Bassolé a été arrêté.
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