Ouagadougou, 24 août 2016 (AIB)-Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a, dans un préavis rendu public mercredi, annoncé un sit-in le 1er, suivi d’une grève le 7 septembre prochain afin de contraindre le gouvernement à satisfaire sa plateforme revendicative.
Les travailleurs des médias publics, estimant que leurs préoccupations ne sont pas prises au sérieux par le gouvernement ont décidé d’observer un sit-in le 1er septembre 2016 de 8 heures à 14 heures devant le ministère en charge de la Communication.
Ce mouvement de protestation sera suivi d’une grève générale le 7 septembre à partir de minuit pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail.
«(…) Au regard de l’insatisfaction et du manque de volonté réelle constatées jusque-là dans la résolution de leurs préoccupations, les travailleurs des médias publics (RTB, Sidwaya), du SIG et des DCPM, mobilisés au sein du SYNATIC, décident d’observer une première journée de protestation sur toute l’étendue du territoire national (…) », peut-on lire dans le préavis.
Les revendications mentionnées dans le texte se résument à l’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail, la reconstitution de carrière, la remise en cause des acquis de l’insurrection populaire au niveau des médias publics.
« Suite au sit-in historique du 16 juillet 2013, les autorités du ministère de la Communication ont mis sur pied un ‘‘Comité de suivi des questions sociales’’ qui a planché sur les différentes préoccupations des travailleurs des médias publics », peut-on lire dans le préavis.
Mais «le SYNATIC est au regret de constater que les réponses apportées à nos doléances par les nouvelles autorités en charge du ministère de la Communication, à ce jour, sont en deçà des attentes des travailleurs ».
Aussi, « aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre concernant les points majeurs de la plateforme. Les réponses données par les autorités sont vagues et sans échéances précises », renseigne le préavis.
«Si à l’issue de ces actions, des solutions satisfaisantes ne sont pas trouvées, le SYNATIC se réserve le droit d’engager des luttes multiformes pour faire aboutir ses justes et légitimes revendications », prévient le syndicat.
Agence d’Information du Burkina