OUAGADOUGOU - Le gouvernement burkinabè a annoncé de nouvelles sanctions contre les détenteurs illégaux d'armes, dans un contexte marqué par la montée du terrorisme.
Selon un communiqué de la Haute autorité de contrôle des armes et de leur utilisation (HACIAU) publié mardi, l'environnement sécuritaire de plus en plus marqué par les attaques terroristes exige de nouvelles dispositions et comportements.
Cela exige du gouvernement l'application au niveau national du Traité sur le commerce des armes (TCA).
Le communiqué précise que cette situation impose la prise en compte de nouvelles sanctions dans le secteur des transferts d'armes au Burkina Faso et l'établissement d'une liste nationale de contrôle des produits spécifiques, notamment les armes et d'autres produits à double usage civile et militaire tels les explosifs et les cyanures.
En outre, poursuit le communiqué, les textes en élaboration, en l'occurrence la loi sur le régime national des armes, l'internalisation du TCA, la relecture du décret portant régime des armes civiles, et l'élaboration du décret d'application de la loi sur le régime des armes de guerre au Burkina Faso, permettront de renforcer la réglementation du secteur des armes et de clarifier la distinction entre les armes de guerre et les armes civiles au Burkina Faso.
"Encadrer le transfert des armes et en assurer un contrôle devraient être une priorité pour tous les pays, compte tenue de la sensibilité de la question et de la porosité de nos frontières", peut-on lire dans le texte.
C'est pourquoi, "il est un devoir patriotique, pour tout citoyen, d'accompagner l'engagement du gouvernement à venir à bout des menaces sécuritaires, par le renforcement du contrôle des mouvements d'armes et la lutte contre le trafic illicite des armes et des explosifs de tout genre", conclut le communiqué.