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Elections consulaires : Les PME exigent plus de postes
Publié le mardi 23 aout 2016  |  Sidwaya
La
© Présidence par DR
La Confédération générale des PME du Burkina expose ses préoccupations au Président du Faso
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a reçu le vendredi 26 février 2016, une délégation de la Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises du Burkina (CGPME) conduite par son président Monsieur Alassane KOUANDA.




La Confédération générale de la petite et moyenne entreprise du Faso (CGPME) a tenu, le jeudi 18 août 2016, à Ouagadougou, une conférence de presse pour évoquer ses préoccupations sur les élections consulaires prochaines.


La Confédération générale de la petite et moyenne entreprise du Faso (CGPME) n’est pas contente de sa représentativité au sein de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Ses responsables l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse organisée, le jeudi 18 août 2016, à Ouagadougou. En effet, la CGPME estime qu’elle est sous représentée. Selon son secrétaire général, Bakary Sanogo, le secteur informel représente 98% des entreprises au Burkina Faso dont 77% sont installées dans la région du Centre. Au regard de l’importance de ce secteur, il a estimé que les deux postes qui lui reviennent à la Chambre de commerce et d’industrie sont maigres. « Vu notre nombre, nous exigeons au moins cinq postes de membres consulaires au lieu de deux qu’on nous a octroyés », a indiqué le secrétaire général. Pour lui, les dirigeants doivent tenir compte de la représentativité géographique des entreprises dans la répartition des postes. « Le secteur informel est piétiné », a-t-il ajouté. Quant au président de la confédération, Alassane Koanda, il a souhaité que la date limite des inscriptions fixée au 24 août soit prolongée d’au moins un mois pour permettre aux acteurs de mieux sensibiliser les électeurs au processus de vote et d’impliquer ceux qui veulent effectuer le pèlerinage à la Mecque dans le mois août. La CGPME veut que les autorités revoient à la baisse l’âge requis pour être éligible à la chambre de commerce car, a estimé le président : « A 70 ans on n’a pas assez d’ambitions donc il est préférable de ramener l’âge à 55 ans ». En plus de ces mesures, la CGPME a exigé le respect du quota genre car, sans cela, les femmes et les jeunes seront sous représentés.

Séni KIEMTORE
(Stagiaire)
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