Pour l’édition 2016 du Hadj, le pèlerinage à la Mecque, 11 vols sont prévus pour le transport des pèlerins burkinabè au départ du sol burkinabè pour Médine en Arabie saoudite. Huit vols auront lieu à Ouagadougou contre trois vols à Bobo Dioulasso. L’ensemble des vols qui se feront simultanément sont prévus du 31 aout au 5 septembre 2016. Pour le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque qui était face à la presse le samedi 20 aout 2016 à Ouagadougou, l’organisation du présent Hadj se déroule selon ce qui était prévu et tout a été mis en œuvre pour garantir un bon pèlerinage aux 5500 pèlerins burkinabè qui accompliront leur 5e pilier de l’Islam.
Cette conférence de presse a servi de cadre pour les membres du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque de faire le bilan avant départ des 5 500 pèlerins burkinabè pour l’Arabie Saoudite.
A l’heure actuelle, selon Boukary Traoré, vice-président du comité, toutes les actions prioritaires entrant dans le cadre de la préparation du hadj 2016 ont été exécutées. Il s’agit, entre autres, de la signature du contrat de transport aérien des pèlerins avec la compagnie saoudienne « Nas Air », le recrutement des pèlerins burkinabè via la plateforme nationale d’inscription avec inscription prioritaire des 892 personnes n’ayant pas pu effectuer le hadj 2015 à cause du coup d’Etat manqué de septembre 2015, la signature des contrats de logement des pèlerins par les agences de voyages à Médine et à la Mecque, le paiement des frais de tous les services offerts aux pèlerins en Arabie saoudite et la tenue d’une rencontre préparatoire avec tous les acteurs de l’aéroport de Ouagadougou et Bobo Dioulasso impliqués dans l’organisation du hadj 2016.
« Dans cette mise en œuvre, le hadj 2016 a bénéficié de l’accompagnement de l’Etat et de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB). En dépit des difficultés rencontrées, l’organisation du hadj 2016 donne des signes de satisfaction dans l’ensemble avec un respect des différentes étapes du chronogramme », a laissé entendre Boukary Traoré, vice-président du comité.
Au titre des difficultés, le comité a noté le démarrage tardif des activités d’organisation du hadj en raison du retard accusé dans la publication des résultats de l’audit réalisé sur la gestion financière du comité, les difficultés liées aux vérifications des versements et des virements des montants dus et le quota supplémentaire promis par les autorités saoudiennes qui tardent à se concrétiser.
Malgré tout, les organisateurs ont assuré que tout ira mieux pour un pèlerinage dans de bonnes conditions. Et pour cela, le comité s’attèle à la finalisation des listes de pèlerins et la gestion des 5% restant, la réception des passeports des pèlerins à jour de leurs paiements afin de les acheminer à l’ambassade de l’Arabie saoudite pour les visas, la visite médicale et à la vaccination des pèlerins etc.
« Nous sommes dans la dynamique de l’amélioration et cette année, vous verrez qu’il y a de l’amélioration. Pour le séjour de Mina-Arafat nous pèlerins étaient depuis des années dans la catégorie C. Cette année, nous sommes montés dans la catégorie B+. Nous avons quitté C, sauté B pour aller à B+. Cela veut dire que nos pèlerins seront logés dans de conditions acceptables avec plus de commodités. Nous sommes maintenant regardant sur ces conditions car il ne faut plus que le pèlerin soit considéré comme une marchandise commerciale », a indiqué Oumar Boni, le président du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque.
En rappel pour cette année, chaque pèlerin pour accomplir le Hadj, a acquitté la somme de 2 201 070 francs CFA auprès de l’une des 38 agences agrées. Le pèlerinage à la Mecque, 5e pilier de l’islam, est une obligation, une fois au cours de leur vie, pour les musulmans qui sont physiquement et financièrement capables de le faire.