Le lavage des mains réduit de 60% les infections contractées à l’hôpital (Spécialistes)

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Publié le samedi 20 aout 2016 | AIB

© Autre presse par DR
Journée mondiale de lavage des mains

Ouagadougou - Le lavage des mains permet aux soignants de réduire de 60%, la propagation des germes d’un patient à l’autre, ont affirmé vendredi des spécialistes qui ont également exhorté les populations à inscrire ce geste dans leur quotidien.

«En se lavant les mains entre deux patients, cela permet de réduire de 60% les infections nosocomiales, c’est-à-dire celles liées aux soins», a recommandé vendredi Dr Arouna Traoré.

Pour M. Traoré, si un médecin ou un agent de santé touche plusieurs patients sans se laver les mains, il peut transporter des germes d’un malade sur un autre.

Le chef de bureau Burkina Faso du Projet Santé d’Expertise France, s’exprimait lors de la première journée de lavage des mains, co-organisée par sa structure avec l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou.

Selon le chef de service hygiène de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Lucienne Sandwidi, avant tout lavage hygiénique des mains, il faut se débarrasser des bagues, des montres, des bracelets et avoir des ongles courts et sans vernis.

Elle a ensuite décliné le lavage des mains en plusieurs étapes : se mouiller d’abord les mains, prendre une dose de savon et la frictionner, frotter les paumes l’une contre l’autre, frotter les paumes contre les dos des mains et vice versa, entrelacer les doigts pour pouvoir nettoyer correctement les espaces interdigitaux, faire une rotation pour pouvoir nettoyer le dos des doigts, laver correctement les pouces et les poignets et refermer le robinet avec le coude ou avec un papier hygiénique (lotus).

Pour le contrôleur interne de l’hôpital, Auguste Joël Somda, représentant le Directeur général, il était important de tenir cette activité au milieu du personnel soignant, des patients et des accompagnants.

Rappelant l’action préventive que sa structure doit accomplir en plus des soins, il a souhaité que cette sensibilisation soit portée au-delà des murs de l’hôpital et que son impact soit durable.

Agence d’Information du Burkina

taa/ndt