La troisième édition du Rebranding Africa Forum, dédiée au Burkina Faso, se tiendra les 13, 14 et 15 octobre 2016 à Bruxelles (Belgique). L’évènement qui rassemble, depuis 2014, tous les acteurs soucieux du devenir du continent noir, permet, selon Ahmed Diallo, PCA de l’Institut africain de management (IAM-Ouaga) aux décideurs d’Afrique et de la diaspora de rechercher des solutions concrètes susceptibles de modeler l’Afrique de demain.
Fasozine: Comment se porte IAM Ouaga ?
Ahmed Diallo: IAM Ouaga se porte très bien aussi bien au niveau de la formation que des infrastructures. En effet, la qualité de notre formation nous a valu l’accréditation de 15 de nos diplômes par le CAMES, ce qui nous place en 1ère position au niveau du Burkina Faso et dans le top 5 de l’ensemble des 19 pays du CAMES.
Nos partenariats avec les grandes universités en Europe, au Canada et aux USA nous a permis de nous aligner sur les standards internationaux. Cette qualité de la formation permet à nos étudiants d’avoir un taux d’insertion dans le monde du travail de plus de 80%. De plus, le nouveau campus ZAD construit sur le modèle des universités américaines permet à nos étudiants d’avoir un cadre très agréable d’étude et d’épanouissement.
Pour vous qui avez fait de la formation et de l’avenir des jeunes africains un challenge, que représente pour vous Rebranding Africa Forum ?
Rebranding Africa étant un forum de rencontres et d’échanges de patrons d’entreprises et de décideurs, IAM, un Institut de Formation d’Enseignement Supérieur, se doit d’être présent à Bruxelles pour être à l’écoute du monde du travail et mettre sur le marché des ressources humaines de qualités. Vous savez que si l’Afrique veut être au rendez-vous du développement, elle doit avoir des ressources humaines de qualité formées dans les grandes écoles comme IAM.
Et IAM, grâce à ses partenariats avec les grandes écoles américaines et canadiennes et avec les grandes entreprises, a pu professionnaliser ses filières de formation en mettant sur le marché de l’emploi des hommes et des femmes ayant le savoir, le savoir être et le savoir-faire. La présence de IAM au RAF s’inscrit donc dans ce cadre, à savoir adapter constamment nos formations aux besoins des entreprises
Quelle appréciation faites-vous des deux premières éditions auxquelles vous avez activement pris part?
Je voudrais tout d’abord souligner l’initiative très louable de Thierry Hot de permettre aux africains de présenter l’Afrique au monde, évitant ainsi les clichés présentant le continent comme une terre de misères, de maladies et de guerre. De mes deux participations au RAF, je note une réelle volonté des décideurs africains d’insuffler une nouvelle dynamique à tous les pans de l’économie en vue d’accélérer l’émergence. Je me réjouis donc de cette prise de conscience des leaders africains, surtout le secteur privé, le principal moteur de croissance. Il appartient donc aux politiques de mettre en place un environnement favorable aux investisseurs. Je note aussi, une appropriation du RAF par de plus en plus de participants en qualité et en quantité.
Et cette rencontre annuelle permet aux politiques, experts, banquiers, chefs d’entreprises, investisseurs et partenaires de développement d’Afrique et de la diaspora de dégager des pistes permettant de dégager des solutions concrètes susceptibles de modeler l’Afrique de demain.
Avez-vous foi que cet événement puisse contribuer à transformer l’Afrique?
Bien sûr que cet événement peut contribuer à transformer l’Afrique au vu du panel des participants regroupant les décideurs du continent africain. Les africains sont les mieux placés pour diagnostiquer les problèmes qui se posent à l’Afrique et d’y apporter les réponses adéquates.
Quel est l’impact de ces participations sur vos activités de PCA de IAM ?
IAM, institut d’enseignement supérieur formation des managers de demain, se doit être au diapason des défis qui se posent à l’Afrique.
La maîtrise de ces défis permet d’adapter nos curriculas de formation afin de sortir des hommes et des femmes prêts à assurer notre développement.
L’Afrique est-elle vraiment, selon vous le continent de l’avenir ?
L’Afrique sera un continent d’avenir si les africains prennent conscience que nos richesses naturelles, le marché africain, une bonne ressource humaine à bon prix et un environnement socio-politique favorable sont des atouts inestimables pour être au rendez-vous du développement. La chance de l’Afrique, c’est que tout est à faire et tous les facteurs sont réunis pour être présent, nous aussi au concert des nations développées.