Plans d’eau de ouaga : le retour de la jacinthe

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Publié le mercredi 17 aout 2016 | L`Observateur Paalga

Autrefois utilisée comme plante ornementale, la jacinthe d’eau, espèce très envahissante, est aujourd’hui un véritable fléau pour les étendues d’eau douce. Son impact négatif sur les écosystèmes est prouvé : elle est en effet source de problèmes sociaux et environnementaux importants, parce qu’une menace pour la biodiversité végétale et faunique.

Les conséquences de la jacinthe d’eau sur les populations humaines sont également démontrées, et selon les spécialistes, en étouffant la végétation native, la plante favorise la reproduction de certains vecteurs de maladies comme celui de la malaria, préjudiciables à la santé humaine. Outre cela, elle provoque des inondations. Cette plante malheureusement a colonisé beaucoup de retenues à travers le Burkina, et à Ouagadougou, son impact sur les trois grands plans d’eau, surtout celui de Tanghin est, sans commune mesure. Les années passées, les responsables de la commune ont initié des opérations spéciales d’élimination de la jacinthe, mais sans trop de succès. Du grillage a même été installé à partir du barrage n°2 pour empêcher la propagation de la plante mais en vain. Au regard des effets néfastes de la jacinthe d’eau, il faut pourtant y trouver une solution radicale. A défaut de pouvoir l’éliminer totalement par des opérations ponctuelles d’arrachage, on gagnerait peut-être à l’exploiter utilement. Plante dépolluante, elle pourrait être utilisée dans ce sens. La jacinthe d’eau peut servir comme engrais organique et, préalablement séchée et réduite en farine, elle constitue un aliment pour les animaux. On l’utilise aussi dans certains pays comme matériau dans l’artisanat pour la confection de meubles par exemple. Ce sont là autant de pistes à explorer qui peuvent à la longue être une ouverture d’emplois pour les jeunes.

Avenue de l’armée

Ces trous béants et dangereux

Avec des routes trop étroites, ce n’est déjà pas facile de circuler à Ouaga. Lorsque celles-ci sont parsemées de nids-de-poule, la situation se complique davantage. C’est bien ce que vivent nombre de citadins, obligés qu’ils sont de jouer parfois aux acrobates pour éviter d’embrasser le goudron. Sont de ceux-là les usagers habituels de l’avenue de l’armée, celle qui passe devant le siège du Génie militaire pour déboucher sur la cité An III. A ce niveau, précisément à hauteur des rails, de gros trous ont fini par rogner le macadam, ce qui rétrécit considérablement la voie. Ils ont, entre-temps, été bouchés mais avec les fortes pluies de ces dernières semaines, ils ont réapparu. Remplis d’eau de ruissellement, ils deviennent plus dangereux, car le risque pour les motocyclistes d’y plonger est décuplé. Le service compétent est donc interpellé afin d’amoindrir le calvaire des pauvres usagers de l’avenue en question. Le cas de cette avenue n’est pas isolé, et par ces temps de pluie, des efforts sont à consentir pour arranger le maximum de voies détériorées.

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Rond-point de la Patte d’oie

Un début de solution

Dans notre livraison de la semaine dernière, en sous rubrique vu, nous faisions cas du rond-point de la Patte d’oie qui se meurt parce que mal entretenu. Dès la parution de notre élément, la municipalité a dépêché des agents procéder au désherbage des lieux. Cette promptitude dans la réaction de la structure chargée de la gestion de l’espace concerné est à saluer. C’est déjà une bonne initiative dans le sens de la résolution des problèmes soulevés dans notre article et, en espérant que le rond-point puisse entièrement être réhabilité, il faut souhaiter que tous les autres espaces qui connaissent actuellement les mêmes difficultés d’entretien soient pris en compte. Ouagadougou est une grande ville visitée par de nombreux étrangers qui doivent en avoir une très bonne impression, et éprouver un grand plaisir en la parcourant. Autorités municipales, votre rôle dans le soin à accorder à l’image de la capitale est grand et vos administrés, à l’heure du bilan, vous jugeront sur pièce.